Au total 81 % des enseignants de la région votent pour une grève
Lors d’une assemblée générale virtuelle, les enseignants du Centre de service scolaire de la Beauce-Etchemin (CSSBE) membres du Syndicat de l’enseignement de la Chaudière (SEC-CSQ), se sont prononcés à 81 % en faveur d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à l’équivalent de cinq jours à utiliser au moment opportun.
Ces jours de grèves pourraient être utilisés si le cadre financier du gouvernement n’évolue pas significativement au cours des prochaines semaines, prévient le Syndicat.
« Les membres nous disent clairement qu’ils sont exaspérés de la situation qui prévaut et qu’ils veulent que ça bouge aux tables de négociation. C’est le gouvernement qui voulait négocier en temps de pandémie, alors on s’attend à ce qu’il négocie pour vrai, car nous n’accepterons pas une entente au rabais. La situation en éducation était déjà difficile avant la pandémie, et les besoins sont encore plus criants qu’avant, surtout dans le contexte de pénurie de personnel que l’on connaît. On doit avoir de réelles avancées qui vont donner le signal clair qu’on veut attirer une relève et garder nos enseignants en poste », indique le président du SEC-CSQ, Dominic Loubier, par voie de communiqué.
Les syndicats affiliés à la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) feront le point en février sur la situation des négociations ainsi que sur les mandats reçus.
Le Syndicat de l’enseignement de la Chaudière rappelle que le personnel enseignant réclame des améliorations significatives en ce qui concerne la composition des classes et les services aux élèves en difficulté. Il demande également un allègement de la tâche, de meilleurs salaires, de meilleures conditions d’entrée dans la profession et moins de précarité.