Beauce-Sartigan est la dernière MRC à obtenir son attestation
La MRC de Beauce-Sartigan a finalement obtenu son attestation de conformité pour son schéma de couverture de risques en sécurité incendie par le ministère de la Sécurité publique. Elle était la dernière MRC du Québec à obtenir cette attestation depuis l’application de la Loi sur la sécurité de l’incendie en juin 2000.
Par la même occasion, Québec lui octroie aussi une subvention de 20 000 $ pour l’établissement et la mise en œuvre de schémas de couverture de risques.
«La MRC de Beauce-Sartigan a terminé avec succès l’élaboration de son schéma de couverture de risques en sécurité incendie. Cet important exercice régional de planification permettra à la MRC d’accroître l’efficacité d’intervention des services de sécurité incendie présents sur son territoire dans le but de mieux protéger la population», a mentionné le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de Montréal, Martin Coiteux.
Le député de Beauce-Sud, Paul Busque, s’est également réjoui de cette annonce par voie de communiqué. «Je suis fier du travail accompli par la MRC de Beauce-Sartigan, puisque le schéma de couverture de risques constitue l’étape la plus importante dans la mise en place des nouvelles conditions visant à augmenter la protection de ses citoyens et à réduire les pertes matérielles attribuables aux incendies», a-t-il précisé.
Le but d’un schéma de couverture de risques est d’accroître les connaissances des risques d’incendie présents sur un territoire, d’améliorer les services aux citoyens et de faciliter le travail des interventions.
Pas de changement notoire
Dans les faits, la population de Beauce-Sartigan, dont particulièrement celle de Saint-Georges, ne pourra distinguer les changements au sein des services d’incendie du territoire.
«Nous étions loin d’être en retard sur certaines MRC, et ce, même si nous n’avions pas d’attestation de conformité. Beaucoup de travail était déjà fait sur le terrain. Honnêtement, les gens ne verront pas la différence. Le plus grand changement se fera peut-être pour les petites municipalités qui devront s’assurer d’avoir la quantité d’eau suffisante lors d’une intervention en milieu non urbain ou des endroits où le réseau d’aqueduc est indisponible. Il y a beaucoup d’entraide systématique qui se fait», explique le chef du Service de sécurité incendie de Saint-Georges, Sylvain Veilleux.
Soulignons que la MRC devra arrimer ses efforts de prévention incendie à la grandeur du territoire.