Berce du Caucase: 74 000 plants arrachés depuis le début de l’année

Les efforts d’éradication de la berce du Caucase des neuf organismes de bassins versants (OBV) de Chaudière-Appalaches, dont le Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC), portent fruit.

Environ 74 000 plants de cette espèce envahissante ont été déracinés depuis le mois de mai, alors que les OBV viennent de compléter la première moitié de la saison. À titre comparatif, 80 000 spécimens de cette plante ont été arrachés l’an dernier.

Le 21 juillet, le COBARIC s’est rendu sur le rang Saint-Bruno, à Saint-Jules pour arracher une berce du Caucase qui se trouvait dans un champ. Même lorsqu’il n’y en a qu’une seule, il ne faut pas la prendre à la légère, prévient le chargé de projet de l’Offensive régionale de la lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches, Mathieu Provost. «Un seul plant peut semer jusqu’à 20 000 graines, qui peuvent prendre plusieurs années avant de germer», ajoute-t-il.

La berce du Caucase peut causer de graves blessures. «C’est la sève qui est dangereuse. En contact avec la peau, elle efface la barrière de protection contre les rayons UV, que ce soit ceux du soleil ou même les ampoules à l’intérieur. La peau devient donc plus sensible et cela peut causer des brûlures au deuxième et même au troisième degré. C’est quand même très dangereux et il ne faut pas beaucoup de sève pour avoir une conséquence aussi grave», détaille la responsable des communications du COBARIC, Émilie Sirois.

Pour cette raison, le COBARIC demande aux citoyens de les contacter s’ils croient avoir repéré un plant de la berce du Caucase. Précisons que 80 % des signalements proviennent de la population.

Les OBV utilisent aussi d’autres moyens pour repérer cette plante envahissante. Depuis peu, ils disposent d’un drone pour survoler la région. De plus, ils travaillent avec des étudiants de l’Université de Sherbrooke sur un projet de télédétection qui faciliterait le repérage à distance de la berce du Caucase.

Pour signaler la présence de la plante, il suffit de prendre la plante en photo et de noter l’endroit où elle se trouve. Par la suite, vous pouvez acheminer ses renseignements à l’organisme de bassins versants concerné, que ce soit le COBARIC ou un autre, par téléphone, au 581 224-6671, ou sur le site Internet byebyeberceducaucase.com.