Boa-Franc s’entend pour sept ans avec ses employés

Les 130 travailleurs de l’usine de fabrication de planchers Boa-Franc de Saint-Georges (Usine 2), ont ratifié, le 26 avril dernier, un contrat de travail de sept ans qui permet d’améliorer les conditions de travail et d’assurer une meilleure rétention du personnel.

Le contrat a été ratifié dans une proportion de 81 %. Il fait en sorte de mieux reconnaître les postes d’opérateurs et prévoit des primes pour les classes un à trois. Le contrat prévoit des augmentations de 0,50 $ à 0,60 $ de l’heure par année.

Le montant alloué par l’employeur au REER collectif passe de 0,5 % à 2,5 %. Ces mesures permettent d’assurer une meilleure rétention de personnel dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.

«Nous sommes très fiers de ce contrat. Plusieurs éléments de la convention ont été améliorés et il devient plus intéressant de rester travailler au sein de l’usine, notamment grâce à la bonification du REER et aux primes de classe qui sont instaurées», mentionne le président de l’unité syndicale, Pier-Alain Larivière.

De plus, une cinquième semaine de vacances est ajoutée et une banque de temps supplémentaire est mise en place. Toutes les primes sont bonifiées pour les différents quarts de travail ainsi que pour l’achat d’outils et de bottes de travail. Une prime est également créée pour les travailleurs plus expérimentés.

«Il y a eu beaucoup d’attention portée à la rétention du personnel. Du côté syndical, on a aussi fait preuve de souplesse pour permettre des embauches occasionnelles, notamment à temps partiel ou encore pendant certaines périodes. Tout le monde a trouvé son compte dans ce contrat», estime le représentant syndical Benoît Boulet.