Ça regarde mal pour les bals

ÉDUCATION. Afin de tourner officiellement la page sur cette étape importante qu’est le secondaire, les élèves de secondaire 5 attendent avec impatience leur bal des finissants. Or, dans le contexte actuel, robes étincelantes, tuxedos flamboyants et limousines rutilantes ne feront peut-être pas partie des souvenirs de jeunesse de ces jeunes.

À la Polyvalente Benoît-Vachon (PBV) de Sainte-Marie, on se croise les doigts. En effet, le 3 avril dernier, une lettre envoyée aux élèves leur informait que l’équipe de direction ne pouvait pas encore prendre de décision quant à la tenue, ou non, du bal.

« Nous sommes préoccupés par la situation et nous suivons de près les recommandations de la santé publique. […] Pour le moment, il n’est pas possible de statuer pour la suite. L’intention est de replacer le bal à un autre moment ultérieur, en respectant les consignes », a commenté Jean-Claude Lambert, directeur adjoint 4e et 5e secondaire à la PBV.

« Nous n’annulons rien pour l’instant. Nous souhaitons être en mesure de reporter si les consignes du gouvernement l’exigent. […] Nous analysons présentement d’autres possibilités de dates en août, septembre ou octobre prochain. Nous prendrons nos décisions éventuellement si les écoles ouvrent ou non en mai. Nous souhaitons que cette belle cohorte de 2020 puisse elle aussi fêter les efforts accomplis de leur parcours au secondaire et nous espérons pouvoir le fêter tous ensemble! », a complété Anne-Marie Grenier, directrice par intérim de la PBV.

Même son de cloche du côté de l’École secondaire Veilleux de Saint-Joseph-de-Beauce. « Il est bien certain que la situation que nous vivons présentement amène son lot de déceptions. Pour le moment, il nous est impossible de planifier une quelconque activité. Nous suivons l’évolution de la situation et nous respectons les consignes émises par la santé publique », a prononcé Nancy Roy, directrice de l’établissement.

Quant à la Polyvalente Saint-François de Beauceville, le directeur Stéphane Boulanger a confirmé que le choix de repousser le bal des finissants a été fait.

« Nous savons que la situation peut entraîner une déception chez nos finissants. Après tout, le bal marque une étape importante dans leur cheminement scolaire. Nous avons cependant confiance en leur compréhension, a-t-il affirmé, espérant pouvoir tenir le bal à l’automne. Dès que de nouvelles directives [de la santé publique] seront émises, nous communiquerons avec nos finissants pour les tenir informés de la situation. »