Carlos Leitao dresse le bilan économique du Québec sous le gouvernement Couillard

La Chambre de commerce de Saint-Georges et le Conseil économique de Beauce ont invité le ministre des Finances, Carlos Leitao, à prendre la parole lors d’un dîner-conférence le 14 mai au centre de congrès le Georgesville, de Saint-Georges auquel ont assisté plus de 130 personnes.

Le politicien s’est entretenu pendant un peu plus d’une demi-heure sur le plus récent budget, ainsi que sur la situation économique actuelle du Québec et celle qu’elle était lors de l’arrivée au pouvoir du gouvernement de Philippe Couillard.

D’entrée de jeu, M. Leitao a insisté sur le fait que le parti libéral ait présenté quatre budgets équilibrés consécutifs. «Je pense que ça n’a pas été fait très souvent dans l’histoire du Québec. Plus que ça, les trois derniers ont affiché des surplus», a-t-il affirmé.

«Le budget de mars 2018 pose des gestes importants pour améliorer la qualité de vie des Québécois. Il pose également les bases d’une nouvelle ère de très grands projets pour le Québec. C’est aussi la démonstration que des finances publiques solides et une économie très forte apporte des bénéfices tangibles pour tout le Québec», a mentionné le ministre des Finances.

Pour illustrer ses propos, M. Leitao a donné des exemples pour chacun de ces trois points. Au sujet de la qualité de vie, il a rappelé les baisses d’impôts, «qui représentent environ 1500 $ par famille», et les investissements annoncés en santé et en éducation.

Au sujet de l’économie, M. Leitao a affirmé être en voie de réaliser sa promesse électorale de 2014 de créer 250 000 emplois. «Depuis 2014, 225 000 emplois ont été créés au Québec. À ce rythme, nous allons concrétiser cet engagement», a-t-il mentionné.

«Il y a 5, 10, 20 ans, le Québec était toujours le cancre au Canada avec un taux de chômage élevé, une création d’emplois faible, alors que maintenant nous sommes l’une des économies les plus dynamiques avec un taux de chômage parmi les plus bas au Canada et un taux de versements privés les plus élevés au pays», a-t-il poursuivi.

De plus, le gouvernement va révéler «prochainement» sa stratégie nationale de la main-d’œuvre qui comporte quatre axes, soit «connaître les besoins actuels et futurs du marché du travail, de disposer une main-d’œuvre suffisante, assurer une main-d’œuvre plus compétente et adapter le milieu du travail», a-t-il énuméré.

Au sujet de l’immigration, le ministre a été clair. «L’immigration est l’un des aspects pour combler les besoins de main-d’œuvre. C’est une richesse. Il me semble évident que la solution à privilégier consiste à accentuer nos efforts pour une meilleure sélection des immigrants et une meilleure intégration, tant professionnelle que sociale», a-t-il conclu.