Cent ans et un optimisme contagieux

Marie-Jeanne Boutin a eu 100 ans le 4 juillet. Originaire de Saint-Théophile, elle a conservé une excellente mémoire et fait sourire tous les gens qui la croisent.

Née en 1916, Marie-Jeanne Boutin a enseigné pendant quatre ans dans des écoles de rangs en Beauce avant de convoler en justes noces avec Roland Caron. Entre 1939 et 1959, elle choisit de rester à la maison afin de s’occuper de ses neuf enfants.

«À 43 ans, j’ai choisi de retourner enseigner. C’était une question financière, mais aussi parce que j’aimais ça. J’ai suivi des cours à l’université pendant que je travaillais, car je voulais être mieux qualifiée», précise Mme Boutin.

Celle-ci enseignera pendant seize ans à l’école Mgr-Fortier à Saint-Georges avant de prendre sa retraite en 1975. Autant sur le marché du travail qu’après avoir quitté le milieu scolaire, Marie-Jeanne Boutin a été bénévole au sein de plusieurs organisations comme la FADOQ, les Cercles de Fermières et l’Association des retraités de l’enseignement.

Santé

Même si elle est autonome, Marie-Jeanne Boutin a dû faire face à la maladie. Cette dernière a survécu à un cancer du sein dans la quarantaine et a aussi été opérée plus tard pour un début de cancer dans l’intestin.

«Dans mon enfance, quand j’ai eu sept ans, j’ai aussi eu une congestion pulmonaire. La paroisse avait fabriqué une pierre tombale, car mes parents pensaient que je ne m’en sortirais pas. Je suis toujours là», de dire Marie-Jeanne en riant.

Après le décès de son mari en 1996, Marie-Jeanne Boutin est allée vivre à la Résidence Riviéra à Saint-Georges où elle habite toujours.

En collaboration avec la FADOQ l’Assomption, la résidence lui a préparé une fête le 5 juillet à laquelle ont assisté une multitude de personnes, dont ses enfants Andrée et Jean-Claude. Maire de Saint-Georges, Claude Morin a remis à Mme Boutin un certificat soulignant cet important anniversaire.

Fait intéressant, Marie-Jeanne Boutin est la mère de Langis Caron. Celui-ci est un ancien pilote automobile ayant conduit dans des courses professionnelles au Canada et aux États-Unis.

«Je n’ai jamais eu peur pour lui, même si c’était un sport dangereux. J’avais confiance qu’il ne se blesse pas gravement», confirme-t-elle.