Chantal Paquet encouragée par ses traitements en Allemagne

Chantal Paquet de Saint-Georges est fort encouragée de sa première série de traitements en Allemagne pour se débarrasser de son cancer colorectal de stade 4. De plus, elle se réjouit aussi de la grande générosité de la population qui l’aide à défrayer les coûts de ces traitements onéreux, mais prometteurs.

Partie une dizaine de jours en Allemagne avec son conjoint, Mme Paquet va même très bien depuis son retour au pays du 22 juillet. Les deux traitements de chimio-embolisation ont même eu bien moins d’effets secondaires que lui procuraient les traditionnels traitements de chimiothérapie au Québec. On l’avait condamnée à la chimiothérapie pour le reste de ses jours qui étaient estimés à moins de trois ans.

La dame dans la quarantaine est très confiante de connaître d’autres lendemains. Selon l’oncologue, elle n’aurait que besoin des traitements au laser lors de sa prochaine visite en Allemagne le 30 août prochain. «Nous sommes vraiment satisfaits et c’est très encourageant, dit-elle. L’oncologue m’a parlé qu’il allait me rester encore de belles années.»

Soulignons que ces traitements de chimio-embolisation sont indisponibles au Québec. Cet hôpital de Francfort a reçu des centaines de demandes du Québec dont celle de Mme Paquet. Ces traitements coûteront à la Georgienne 35 000 $. Lors de son passage, il y avait neuf Québécois dans la salle d’attente puisque ce traitement est non disponible en province.

Plus de la moitié de l’objectif

Certes, Mme Paquet est aussi très satisfaite de la campagne de financement pour défrayer les coûts de ses traitements. Plus de 18 500 $ ont été amassés jusqu’à présent et cela ne compte pas la collecte de canettes ayant eu lieu ce week-end à Saint-Georges. «La générosité des gens est immense. C’est magnifique», confie Mme Paquet.

Mentionnons qu’il y aura deux autres activités de financement soit un souper-bénéfice le 28 août à la salle paroissiale de Saint-Georges et un tournoi de balle les 25 et 26 septembre prochains. Pour plus de détails, rendez-vous sur le site: www.pourdautreslendemains.com.

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