Christiane Germain s’ouvre aux gens d’affaires de la Beauce

La coprésidente du Groupe Germain Hôtels, Christiane Germain, était la première femme conférencière du Souper d’affaires de prestige tenu le 20 avril dernier au centre des congrès le Georgesville. Devant 420 convives, la dragonne a partagé ses réflexions lors d’une causerie animée par Richard Poulin, ex-animateur de la radio.

Nés de parents d’entrepreneurs, Christiane et son frère, Jean-Yves, sont à la tête de l’entreprise familiale qui gère les Hôtels Alt et les Hôtels Le Germain à travers le pays. «Nous avons 13 hôtels, le 14e devrait ouvrir en juillet à Saint-Jean de Terre-Neuve. Nous en aurons quatre autres qui devraient ouvrir d’ici l’année prochaine. Notre objectif est d’avoir 20 hôtels d’ici 2020», souligne l’invitée du Conseil économique de Beauce (CEB).

Nés de parents entrepreneurs, Christiane et son frère, Jean-Yves, ont hissé l’entreprise familiale au rang des sociétés les mieux gérés au pays avec ses hôtels Alt et Le Germain. «Nous avons 13 hôtels, le 14e devrait ouvrir en juillet à Saint-Jean de Terre-Neuve. Nous en aurons quatre autres qui devraient ouvrir d’ici l’année prochaine. Notre objectif est d’avoir 20 hôtels d’ici 2020», souligne l’invitée du Conseil économique de Beauce (CEB).

Le Groupe Germain Hôtels s’est notamment distingué par son innovation avec l’implantation du concept d’hôtel-boutique ainsi que par l’introduction de la douche vitrée en hôtellerie dans les années ’80. «L’innovation, c’est constant. Il faut arriver avec des nouveautés chaque année, sinon, dans mon domaine, on meurt», dit la coprésidente de l’entreprise.

Depuis l’an dernier, la société a été la première au Canada à permettre à ses clients, ayant réservé directement auprès de l’établissement, de quitter leur chambre et effectuer leur <I>check-out<I> à l’heure qui leur convient. Cette innovation qui plaît aux clients est une façon de faire la guerre aux agences de voyages en ligne (Expedia et Booking.com) qui impliquent des frais importants aux hôteliers, et ce, même s’ils amènent des clients. «Il nous regarde aller avec ça, mais je vous garantis que tout le monde fera ça tantôt», partage Mme Germain.

L’aventure des dragons

Durant l’entretien, elle a parlé de sa première expérience télévisuelle à l’émission Dans l’œil du dragon. «C’était toute une aventure. Lors de ma première journée de tournage, je ne pensais pas me rendre à la dernière», confie Mme Germain.

Notons que les dragons ont dû assister à 89 présentations d’entrepreneurs en 11 jours de tournage.

N’ayant jamais investi dans des entreprises autres que la sienne auparavant, elle dit avoir sorti de sa zone de confort en concluant 12 ententes dont certaines qui ne se matérialiseront pas. Profitant du mentorat du dragon, Serge Beauchemin, elle dit avoir appris sur le tas. «Si je le refais une deuxième fois, <I>check moi<I>  bien aller», lance cette dernière.

Philanthropie et achat local

Bien impliquée au sein de la collectivité, Mme Germain valorise l’achat et le don local. «Je trouve difficile d’accepter que des gens ayant des entreprises très profitables ne redonnent pas à la communauté. De la même manière, j’ai énormément de difficultés à acheter ou dépenser mon argent chez des gens et surtout des compagnies de marques américaines qui ne donnent pas une cenne au Québec et au Canada», critique-t-elle.

 «Il faut être conséquent de la façon dont on dépense notre argent. Pour moi, c’est très important», ajoute Mme Germain.

Mentionnons que l’entrepreneure a eu droit à de chauds applaudissements de la communauté d’affaires beauceronne après avoir partagé ses réflexions à ce sujet.