Classement des villes entrepreneuriales : Saint-Georges en 3e place
La Ville de Saint-Georges figure au 3e rang du Classement des villes entrepreneuriales de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) du Canada publié le 29 novembre dernier. Il s’agit d’une amélioration de 23 rangs sur l’an dernier.
Saint-Georges a obtenu la note de 72,1%, soit 11,5% de plus que l’an dernier. Elle a été devancée seulement par 0,1% par les villes de Rivière-du-Loup et Collingwood parmi les agglomérations de moins de 150 000 habitants.
La métropole beauceronne a obtenu le meilleur rendement du pays quant à ses politiques entrepreneuriales avec une note de 37 sur 40 points. Simon Gaudreault, directeur des affaires économiques de la FCEI souligne que Saint-Georges a fait bonne figure notamment en lien son niveau de taxation équitable entre les citoyens et les entrepreneurs. «Saint-Georges a aussi gagné des points comparativement à l’an dernier, puisqu’elle a décidé de se joindre au service PerLE (Permis et licences pour entreprises)», commente M. Gaudreault.
Le directeur des affaires économiques rappelle cependant que l’étude démontre aussi que l’ensemble des villes canadiennes a du travail à faire pour faire en sorte que l’environnement soit propice aux affaires. Même si Saint-Georges figure au premier rang des politiques entrepreneuriales seulement 32,3% des gens d’affaires sondés trouve que l’administration municipale est sensible aux PME.
Le Québec fait mieux
En raison notamment de la baisse d’optimisme du côté de l’Alberta avec la situation des produits pétroliers, plusieurs villes du Québec en ont profité pour faire leur ascension à ce palmarès comme Saint-Georges. Quatre autres cités figurent dans le top 20, soit Saint-Hyacinthe (9e), Val-d’Or (12e), Sherbrooke (16e) Victoriaville (19e). Plus près de nous en Chaudière-Appalaches, Thetford Mines affiche la 37e place. En 98e position, on retrouve la banlieue de Québec qui comprend notamment la ville de Lévis.
Méthodologie de l’étude
Cette étude annuelle, publiée depuis neuf ans, fait ressortir les forces et les faiblesses entrepreneuriales des 121 agglomérations et régions métropolitaines de recensement de plus de 20 000 habitants au Canada.
L’indice composé de 14 indicateurs regroupés dans trois catégories spécifiques (la présence, la perspective et les politiques) est calculé de manière à établir une cote relative sur 100 pour chaque collectivité analysée. Ces indicateurs sont, entre autres : la concentration d’entreprises, le niveau d’optimisme des chefs d’entreprise ainsi que l’équité des taxes et la perception à l’égard du fardeau réglementaire municipal.