Claude Bellavance a vécu l’évolution du métier d’ambulancier

La profession d’ambulancier a subi d’importants changements au fil des années. Exerçant ce métier depuis 1979, Claude Bellavance a assisté à tout cela avec passion et détermination.

Originaire de Courcelles, Claude Bellavance s’est intéressé à ce domaine dès son adolescence. Avec des amis, il se rendait notamment sur des accidents afin de regarder la gestion de ces scènes par les autorités concernées.

«Je demeurais dans un endroit stratégique sur la route 108 où il y avait beaucoup d’accidents. En voyant travailler les ambulanciers, je trouvais que ça représentait un beau défi», se rappelle-t-il.

Claude Bellavance a suivi une formation de 150 heures au Cégep de Thetford Mines. Diplôme en main, il a d’abord travaillé au poste de La Guadeloupe pour la défunte compagnie ambulancière Mégantic-Frontenac.

«En sortant du programme, je trouvais qu’on manquait d’informations. On apprenait la base, comme la réanimation et comment réagir à un trauma. On n’avait aucune notion de conduite d’urgence. Le but était de transporter le patient le plus vite possible à l’hôpital», affirme-t-il.

Nouveaux équipements

En 1983, Claude Bellavance s’est joint au Groupe CAMBI comme ambulancier au poste de Saint-Georges avant d’être transféré à celui de La Guadeloupe en 2003.

La compagnie s’est procuré des pinces de désincarcération en 1985 et des défibrillateurs en 1992. Ces instruments ont aidé les ambulanciers à mieux effectuer leurs tâches et, par la bande, sauver plus de vies.

«Les pinces de désincarcération nous permettaient d’évacuer les patients blessés de façon plus sécuritaire. Avant, les voitures pouvaient être tirées par des tracteurs et il y avait même des barres à clous qui étaient utilisées», de dire M. Bellavance.

Quant aux défibrillateurs, ils étaient très pratiques surtout dans les transports entre les municipalités plus éloignées et l’hôpital de Saint-Georges. Les patients pouvaient maintenant être stabilisés plus rapidement.

«Avec le temps, ils sont devenus plus compacts et nous avons évité plusieurs décès involontaires. Il y a aussi la télémétrie qui s’est ajoutée dans les ambulances. On peut ainsi passer un électrocardiogramme à un patient subissant un infarctus», mentionne Claude Bellavance.

Formateur

Aujourd’hui âgé de 57 ans, Claude Bellavance continue de travailler sur le terrain. En plus de ses fonctions régulières, il forme les premiers répondants sur l’utilisation des défibrillateurs installés dans des entreprises et lieux publics et fournis gratuitement par le Groupe CAMBI.

«Comme tous les ambulanciers, j’ai suivi des formations pour rester à jour dans mon métier. J’ai une facilité à m’adapter aux nouvelles techniques. CAMBI a aussi toujours été à l’avant-garde au niveau des technologies», estime celui-ci.

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