Claude Morin rêve d’une fusion de Saint-Georges avec ses voisines

Le maire de la Ville de Saint-Georges, Claude Morin, souhaite une fusion avec les municipalités de Notre-Dame-des-Pins, de Saint-Côme-Linière et de Beauceville.

«Nous sommes rendus-là en 2016. Il faut tous commencer à discuter et à travailler ensemble. C’est certain qu’il y a des esprits de clochers qui existent encore (moins à Saint-Côme qu’à Beauceville), mais il y a des économies importantes à faire en regroupant des services», a déclaré le maire à l’occasion d’un dîner-conférence ayant pour thème «On s’en va où !» tenu au Georgesville ce midi.

«Au provincial, ils sont 125 députés pour une population de 8 000 000. Ici en Beauce-Sartigan, il y a 114 élus pour gérer 53 000 personnes. C’est un non-sens. Je dis toujours, une ville une MRC. Si nous voulons avancer, il faut une chaîne de commandement unique», ajoute M. Morin.

Déjà, la Ville de Saint-Georges fournit divers services à d’autres localités tels que les ressources techniques en informatique, mais pourrait aussi bien le faire pour les travaux publics et en matière de protection incendie selon le maire de la Ville de 33 000 citoyens.

Si jamais la Ville de Saint-Georges engloberait ses trois voisines aujourd’hui, elle serait dotée d’une population de plus ou moins 44 000 personnes et d’un territoire 449 km2. «Les gens doivent démontrer de l’intérêt pour réaliser une étude à ce sujet», souhaite M. Morin.

Le préfet n’était pas au courant

Contrairement à ses homologues de Beauceville et de Saint-Côme, le préfet de la MRC Beauce-Sartigan et maire de la municipalité de Notre-Dame-Des-Pins, Pierre Bégin, n’était pas au courant du rêve politique de M. Morin. «Le concept de partager des services pour réaliser des gains est présent dans la région. Il faut d’abord parler d’intégration des services avant de parler de fusion comme l’a mentionné M. Morin», insiste M. Bégin.

Mentionnons que la MRC Beauce-Sartigan a déjà tenu des rencontres en 2016 pour favoriser l’intégration et le partage de services entre municipalités du territoire afin de les rendre plus efficientes. «Il y a beaucoup de résistance parce qu’il y a toujours des craintes que la Ville abusera de son surnombre. Dans le fond, nous avons intérêt à trouver des zones communes et à bâtir sur des projets communs. Il ne faut pas rêver d’un geste spectaculaire du jour au lendemain, mais c’est à force d’en discuter que l’idée va faire son chemin», croit M. Bégin

Soulignons qu’il existe aussi un autre mouvement en Beauce afin de favoriser l’intégration de services entre les municipalités de Courcelles, La Guadeloupe, Saint-Évariste-de-Forsyth, Saint-Hilaire-de-Dorset et Saint-Honoré-de-Shenley.