Complexe culturel à Saint-Georges : Roger Carette a son idée

L’ancien maire de Saint-Georges, Roger Carette, a plusieurs idées concernant un futur complexe culturel comprenant une salle de spectacle et souhaite en informer l’ensemble de la population.

Les projets immobiliers qui sont sur la table actuellement à Saint-Georges font beaucoup parler selon Roger Carette qui a tenté, lorsqu’il était à la tête de la ville, de doter la région d’équipements modernes, accessibles, porteurs d’emplois de qualité et porteurs d’avenir.

Selon lui, s’il fallait que les fabriques n’aient plus les moyens d’entretenir les trois églises de Saint-Georges et qu’un seul temple puisse être conservé dans le secteur urbain, M. Carette préférerait que soit conservée l’église de l’ouest en raison de sa valeur patrimoniale, culturelle et architecturale.

Advenant ce cas, l’ancien homme politique privilégierait l’acquisition de l’église de l’Assomption par la ville (en collaboration avec le ministère de la Culture, des autorités du diocèse, de gens de l’œuvre de Saint-Édouard et autres groupes) afin que celle-ci soit transformée en salle de spectacle et en complexe multifonctionnel. «Ce serait, en fait, revenir à la première hypothèse de complexe culturel élaborée au début des années 2000… puis abandonnée», affirme M. Carette.

Il ajoute qu’il serait inconcevable que la ville se départisse des terrains contigus à celui de la fabrique actuelle de l’Assomption pour en faire le «lieu de la police provinciale». Selon lui, il s’agit du plus beau terrain de toute la ville, voisin de la future salle de spectacle élargie en complexe culturel. Il image même l’endroit en le nommant «notre Central Park». Il est pour lui inconcevable que ces terrains soient vendus à quiconque.

Roger Carette souhaite qu’un plan d’ensemble soit fait démocratiquement et que pendant ce temps, les crédits disponibles soient réservés plutôt qu’éparpillés. Il ajoute que le projet de complexe culturel du début des années 2000 a été saccagé et que cela a occasionné une perte de 12 300 000 $ de subvention. «Nous avons l’occasion de corriger les erreurs commisses ou, au moins d’en amoindrir les effets négatifs… suffit de vouloir, de réfléchir, de consulter et de travailler vraiment ensemble», ajoute-t-il en terminant.