Conscientiser les gens aux changements climatiques

Un élève de cinquième secondaire de la polyvalente Saint-François, Pier-Antoine Bernard, a donné une conférence intitulée: «Les changements climatiques: atteindrons-nous la limite ?» le 14 décembre dans le cadre de son projet personnel.

Son but est de conscientiser les jeunes aux problématiques environnementales. «Je trouve qu’en matière d’écologie, plusieurs personnes manquent d’informations et de moyens afin de trouver des solutions à ce problème», affirme-t-il.

Pier-Antoine a divisé sa conférence en quatre parties, soit les causes, les conséquences, les solutions et les scénarios catastrophes.

L’adolescent a identifié deux causes aux changements climatiques. Il y a la hausse de l’énergie émise par le Soleil et l’augmentation de l’effet de serre renforcé. «L’effet de serre renforcé est causé par une trop grande de chlorofluorocarbures (CFC). Ces gaz à effet de serre vont ensuite empêcher les rayons du Soleil de quitter la Terre après avoir réfléchi sur le sol», détaille-t-il.

Au niveau des conséquences, les catastrophes naturelles seront en hausse, estime-t-il. «Les scientifiques ont réussi à prouver que les catastrophes naturelles et les changements climatiques sont liés. L’an dernier, la saison des cyclones a causé 850 morts et pour plus de 316 G$ américains de dégâts», souligne Pier-Antoine, qui a présenté une vidéo pour expliquer ce point.

Quant aux solutions, il a préféré se concentrer sur le commerce équitable et la consommation responsable, jugeant que les gens sont au courant des autres gestes possibles pour diminuer son empreinte écologique, comme le recyclage, le covoiturage et le compostage. «Du 1er janvier au 8 août 2017,  nous avons consommé l’équivalent des ressources que la planète peut produire en un an. Depuis cette date, nous vivons à crédit», mentionne-t-il.

En terminant, Pier-Antoine a présenté les trois scénarios apocalyptiques présentés par l’astrophysicien québécois, Hubert Reeves, dans son livre intitulé: «Mal de Terre».

Le premier, appelé Désert, provoquerait une hausse de température moyenne de 10°C et la migration des êtres vivants vers les pôles. Le second, Geyser, causerait une augmentation de 60 à 70°C et l’extinction de la grande majorité des êtres vivants à l’exception des bactéries extrêmophiles. Finalement, dans le scénario Vénus, la température augmenterait de 100°C. «Il y aurait un tel recul au niveau de la vie, qu’elle ne pourrait évoluer de nouveau jusqu’à l’être humain avant que le Soleil explose, dans des milliards d’années», conclut-il.