Les citoyens consultés sur le prolongement de l’auroute 73

ACTUALITÉS. Le ministère des Transports et de la Mobilité durable invite les citoyens, les commerçants et les organismes à participer en grand nombre à la consultation publique en ligne portant sur le projet de prolongement de l’autoroute Robert-Cliche (A-73), à Saint-Georges.

Jusqu’au 6 juillet, il est possible pour les citoyens, les commerçants et les organismes de s’exprimer  en ligne sur divers aspects du projet tels que l’intégration du nouveau tracé routier dans le milieu, la sécurité routière, la qualité de vie, la protection de l’environnement et les acquisitions immobilières.

Le prolongement de l’autoroute Robert-Cliche consiste à construire un lien routier sur une distance approximative de 7 km, au sud de la route 204 jusqu’à la route 173, au sud de la 208e Rue, à Saint-Georges.

« L’objectif est de contourner le centre-ville de Saint-Georges », explique Samuel Poulin, député provincial de Beauce-Sud.

Le nouveau tronçon sera à chaussée unique et à deux voies contiguës, c’est-à-dire à contresens. La construction de ce lien routier inclura l’aménagement de carrefours giratoires et le réaménagement de celui en place à la route 204.

« Les carrefours giratoires sont un bon outil de sécurité pour ralentir, car c’est une route nationale à 90 km/h qu’on fait », indique M. Poulin.

Le projet prévoit également l’aménagement d’une voie auxiliaire pour véhicules lents, d’un passage souterrain ou d’une traverse à niveau pour les véhicules hors route (VHR), la construction de six structures au-dessus de cours d’eau ainsi que l’installation de clôtures d’exclusion faunique.

« En ce qui concerne l’environnement, on tient compte de tout ce qui est existant et on va mettre des mesures pour que cela soit respecté », souligne Patrick Houle, directeur régional du ministère des Transports, en Chaudière-Appalaches. Selon ce dernier, six ou sept propriétaires résidentiels, commercials ou de terrains qui se trouvent dans le corridor de la route 175 seront relocalisés ou achetés par le ministère des Transports.

« L’autoroute est connue depuis une quarantaine d’années. Elle est réservée par la MRC et la Ville de Saint-Georges depuis longtemps. Les gens ne découvrent pas aujourd’hui qu’ils sont dans le corridor de l’autoroute. Il y a eu des rencontres au préalable », ajoute Samuel Poulin.  Ce dernier précise que ce prolongement de l’autoroute est totalement financé par le gouvernement provincial. Le début des travaux devrait se faire en 2025.