COVID-19 : l’heure est grave dans Québec et dans Chaudière-Appalaches selon Geneviève Guilbault

Accompagnée du maire de la Ville de Québec, Régis Labeaume, et du maire de la Ville de Lévis, Gilles Lehouillier, la ministre Geneviève Guilbault a dressé un bilan inquiétant de la situation dans les régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches lors d’une conférence de presse tenue le 23 octobre. «On s’en va droit dans le mur», s’inquiète Geneviève Guilbault.

«Nos régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches ont été relativement épargnées lors de la première vague, mais les données des dernières semaines révèlent un portrait fort inquiétant cette fois-ci. La transmission communautaire est présente dans différents milieux et il y a beaucoup de pression sur notre réseau de la santé et des services sociaux. Si nous continuons ainsi, notre système ne tiendra pas le coup. Dans certains cas, vous ne pourrez plus vous faire soigner. C’est dur comme constat, mais ce sont les faits. Je vous demande du fond du cœur de redoubler d’efforts et de prudence. Nous devons casser cette vague, c’est primordial», souligne Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

Dans la région de la Capitale-Nationale, l’augmentation des cas est considérée comme majeure depuis le 30 août dernier, et une moyenne de 150 à 200 nouveaux cas positifs s’ajoute chaque jour. Le nombre d’éclosions a doublé depuis le 2 octobre, passant d’un peu moins de 80 à plus de 161 actuellement. La Capitale-Nationale se trouve au premier rang des régions pour ce qui est du nombre de cas actifs par 100 000 habitants.

En Chaudière-Appalaches, on observe déjà quatre fois plus de cas confirmés que lors de la première vague, et cinq fois plus de décès. Par ailleurs, l’incidence cumulée des cas chez les personnes de plus de 70 ans y est plus importante que celle observée pour l’ensemble du Québec. Près d’une quarantaine d’éclosions sont présentement actives dans les milieux de travail, tandis que 13 le sont dans différents milieux de vie pour personnes âgées et vulnérables.