COVID-19: une diminution de plus de 50 % de l’achalandage pour Taxi du Pont

L’industrie du taxi a dû procéder à de nombreux ajustements pour respecter les règles de distanciations sociales imposées par le gouvernement du Québec en raison de la pandémie de COVID-19.

Chez Taxi du Pont, à Saint-Georges, le nombre maximum de passager a été limité à trois. «Il est maintenant obligatoire de s’asseoir à l’arrière. Nous n’acceptons plus de clients en avant», indique le président de l’entreprise, Keven Lachance. Ce dernier précise également que seulement deux passagers peuvent embarquer en même temps dans un taxibus.

«Plusieurs de nos chauffeurs ont fait installé un plexiglas entre l’avant et l’arrière. Nous désinfectons aussi les machines Intérac, les sièges, les poignées, les ceintures plusieurs fois par jour», poursuit M. Lachance.

À la différence de plusieurs endroits, les chauffeurs acceptent encore les paiements en argent. «Ce n’est pas tout le monde qui est en mesure de payer avec une carte, mais on s’assure de se désinfecter les mains régulièrement», explique-t-il.

Malgré ses mesures, certaines craintes persistent chez les chauffeurs. «C’est sûr qu’il y a quelques craintes. Ce n’est pas évident de respecter les deux mètres de distance dans un taxi. Avec un plexiglas, cependant, cela nous aide beaucoup», estime-t-il.

Baisse d’achalandage

Le nombre de clients a grandement diminué chez Taxi du Pont. M. Lachance estime la baisse à plus de 50 %. «L’achalandage a réduit de plus de la moitié. En temps normal, nous avion entre 18 et 20 véhicules sur la route, mais en ce moment, nous ne sommes que huit par jour», mentionne-t-il.