Davantage de diplômés des cégeps et écoles de métiers

Les travailleurs de 25 à 64 ans en Chaudière-Appalaches ont principalement appris leurs habiletés d’emplois dans les cégeps et écoles de métiers selon l’Institut de la statistique du Québec.

D’après les plus récentes données de l’organisme datant de 2014, un travailleur sur cinq (20,8 %) possède un diplôme d’études collégiales comme plus haut niveau de scolarité.

Sur la scène provinciale, Chaudière-Appalaches arrive en cinquième place à égalité avec Lanaudière et les Laurentides. La moyenne de toutes les régions est de 20,2 %.

Chez nous, plus du quart des travailleurs (26,5 %) possèdent un diplôme d’études professionnelles (DEP) décerné par une école de métiers. Sur ce point, Chaudière-Appalaches se classe au sixième rang sur 16 régions et dépasse largement la moyenne provinciale de 17,7 %.

Inversement, Chaudière-Appalaches fait moins bonne figure au niveau universitaire avec une neuvième place et un taux de 19,5 %, soit 10,3 % sous la moyenne provinciale.

Un total de 17,3 % des travailleurs de la région n’ont pas obtenu d’autres diplômes après leurs études secondaires. La donnée restante (15,9 %) touche les citoyens ne possédant aucun diplôme. Dans ces cas respectifs, Chaudière-Appalaches obtient les 13e et 10e rangs au Québec.

Femmes plus scolarisées

Les femmes de 25 à 64 ans sont plus nombreuses à avoir un diplôme d’études universitaires en Chaudière-Appalaches. À 24,2 %, elles dépassent de loin les hommes et leur taux de 14,8 %.

Il faut remonter à 2002 pour voir un plus grand pourcentage d’hommes que de femmes ayant ce type de diplôme dans la région (17,6 % vs 17,4 %). L’écart n’a jamais cessé de se creuser depuis ce temps.

Les femmes dépassaient également les hommes en 2014 pour la possession d’un diplôme collégial, mais dans une moindre mesure (22 % vs 19,3 %). Un homme sur trois avait des connaissances professionnelles reliées à une école de métiers, soit 7% de plus que les femmes.

Tous sexes confondus, le taux de citoyens sans diplôme a fondu de façon très importante en 20 ans. Près de quatre adultes sur dix (39 %) vivaient cette situation en 1994 en Chaudière-Appalaches. Les pourcentages étaient de 27,2 % en 2004 et de 15,9 % en 2014.

Travailleurs sans diplôme (2014)

26,6 % : Gaspésie/Îles-de-la-Madeleine

24,8 % : Bas-Saint-Laurent

20,5 % : Abitibi-Témiscamingue

15,9 % : Chaudière-Appalaches (10e rang)

 

Travailleurs avec un diplôme d’études secondaires (2014)

22,5 % : Mauricie

21,8 % : Lanaudière

21,6 % : Laurentides

17,3 % : :Chaudière-Appalaches (13e rang)

 

Travailleurs avec un diplôme d’études collégiales (2014)

23,9 % : Laval

23,7 % : Capitale-Nationale

23 % : Saguenay-Lac Saint-Jean

20,8 % : Chaudière-Appalaches (5e rang)

 

Travailleurs avec un diplôme d’études professionnelles (2014)

32,4 % : Saguenay-Lac Saint-Jean

30,3 % : Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

29,5 % : Centre-du-Québec

26,5 % : Chaudière-Appalaches (6e rang)

 

Travailleurs avec un diplôme universitaire (2014)

46 % : Montréal

37,7 % : Laval

34,3 % : Capitale-Nationale

19,5 % : Chaudière-Appalaches (9e rang)

* Source : Institut de la statistique du Québec (25-64 ans)

Autre texte sur le sujet : http://www.leclaireurprogres.ca/actualites/societe/2015/12/22/la-beauce-a-propulse-plusieurs-carrieres-postsecondaires.html