De nouveaux locaux « accueillants et chaleureux » pour le CALACS

COMMUNAUTÉ. Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de Chaudière-Appalaches a officiellement inauguré ses nouveaux locaux le 28 septembre.

L’organisme, qui était situé à Beauceville depuis 2013, est de retour à Saint-Georges. Il se trouve désormais au 1480, boulevard Dionne, sur la rive ouest de la ville.

« Ceux et celles qui sont de passage chez nous pour un suivi individuel découvrent un espace accueillant, chaleureux et enveloppant », soutient-elle la directrice générale, Marie-Pier Brousseau.

Parmi les raisons pour expliquer ce déménagement, le CALACS évoque le fait que 41 % de sa clientèle se situe dans la MRC Beauce-Sartigan. « C’était important pour nous de nous rapprocher », poursuit-elle en précisant conserver les points de services de Lévis, Sainte-Marie et Thetford Mines.

De plus, la maison où était situé l’organisme demandait beaucoup d’entretien et les travaux nécessaires auraient été dispendieux. « Nous tentions de vendre la bâtisse depuis quatre ans. Nous ne l’avons vendue qu’en février dernier », explique le président du conseil d’administration, Pascal Doucet.

Bien que les nouveaux locaux ont une superficie semblable aux anciens, ceux-ci ont été aménagés différemment afin de contenir plus de bureaux. La salle de jeux, où sont menés les suivis individuels des enfants, a été améliorée afin de faciliter la création de liens entre les intervenantes et les enfants.

De plus, on y retrouve une salle de conférence pour favoriser la tenue de formations virtuelles. « Cela nous permet de maximiser l’efficacité de la collaboration auprès de nos différents partenaires », précise Mme Brousseau.

Une année de changements

En plus du déménagement, le CALACS a accueilli Mme Brousseau à titre de nouvelle directrice générale plus tôt en 2021. L’équipe compte également deux nouvelles employées, soit la responsable de la garde psychosociale et des communications, Julie Houde, et la criminologue, Kelly Lessard. « Leur savoir-faire, leur savoir-être et leur dévouement pour la cause enrichissent notre équipe professionnelle », souligne M. Doucet.

L’organisme a également dû s’adapter aux mesures sanitaires en place. Toutefois, ses services n’ont jamais diminué par celles-ci, assure la directrice générale.

Mme Brousseau précise du même souffle que 206 personnes ont reçu un service d’aide direct au cours de la dernière année financière du CALACS, ce qui représente une hausse par rapport à l’année précédente.

« Dans cet environnement inspirant, nous sommes en mesure de concrétiser des projets emballants qui visent à sensibiliser la population et à prévenir les agressions sexuelles », conclut-elle.