De nouvelles recommandations de l’INSPQ pour les chauffeurs de taxi

L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a fait paraître le 8 mai de nouvelles recommandations pour les chauffeurs de taxi ou d’autres services de covoiturage.

Parmi les mesures prescrites, les taxis doivent maintenant être munis d’une barrière physique, comme une paroi en plexiglas ou une toile de plastique, entre l’avant et l’arrière du véhicule.

Parmi les autres mesures maintenant demandées par l’INSPQ, il y a évidemment l’isolement à domicile d’un chauffeur qui ressent des symptômes, le lavage des mains fréquemment et la désinfection des surfaces fréquemment manipulées, comme les poignées, les ceintures de sécurité et de désinfecter le poste de conducteur lors d’un changement de chauffeurs.

D’autres recommandations concernant le transport de personnes nécessitant de l’aide pour entrer ou sortir du véhicule, comme éviter les contacts peau à peau. Les chauffeurs doivent aussi se laver les mains après avoir aidé la personne. L’INSPQ recommande aussi de limiter les contacts avec d’autres personnes à un maximum de 15 minutes par quart de travail.

L’avant et l’arrière des taxis sont séparés par un plexiglas.

Taxi du Pont appliquait déjà plusieurs de ces mesures avant de recevoir le document de l’INSPQ le 14 mai. La plupart des taxis étaient déjà munis d’un plexiglas pour séparer l’avant et l’arrière du véhicule. «C’est maintenant obligatoire pour tous les chauffeurs, à moins que ce ne soit impossible pour des raisons de sécurité. Dans ces cas-là, les chauffeurs doivent porter un masque», précise le président de l’entreprise, Kevin Lachance.

Pour les taxis-bus, le nombre de passagers maximum est de deux. «Ils doivent maintenir le plus distance possible entre eux», ajoute M. Lachance. La limite de passagers s’appliquera aussi aux taxis conventionnels. «Par contre, si ce sont trois personnes de la famille, nous pourrons les embarquer», nuance-t-il.

M. Lachance indique également préconiser le paiement par carte sans contact, mais l’argent comptant est tout de même accepté. «Entre chaque client, on désinfecte les terminaux. Plusieurs fois par jour, on désinfecte tout ce qui peut être touché par les clients», ajoute-t-il.

Une reprise graduelle

Le président de Taxi du Pont a constaté une légère hausse au niveau de la clientèle dans les dernières semaines. Après avoir diminué le nombre de véhicules à environ huit dans les dernières semaines. «Depuis cette semaine, nous augmentons graduellement le nombre de taxis. Nous prévoyons en ajouter un ou deux de plus par jour», mentionne-t-il.

Il en a été de même pour le nombre de véhicules sur les routes durant la nuit. Présentement, trois à quatre chauffeurs sont actifs la nuit comparativement à huit avant la crise sanitaire.