Débat électoral: quatre candidats répondent aux questions des étudiants du Cégep
L’éducation a été l’un des quatre thèmes abordés lors du débat tenu à l’Entrecours du Cégep Beauce-Appalaches, qui était rempli de plusieurs dizaines d’étudiants pour l’occasion.
Les candidats Paul Busque (Parti libéral), Samuel Poulin (Coalition Avenir Québec), Guillaume Grondin (Parti québécois) et Diane Vincent (Québec solidaire) ont eu à se prononcer sur la place de la formation générale alors que de plus en plus d’attestations d’études collégiales, entre autres, sont offertes.
M. Poulin fait confiance aux conseillers pédagogiques pour mettre en place les programmes. «La formation générale, tant le français, l’anglais ou la philosophie, est importante. Il faut y croire. Cependant, je vais les laisser nous référer à ce qui est le mieux», mentionne-t-il.
L’opinion de ce dernier est partagée par M. Busque qui s’en remet lui aussi au ministère de l’Éducation pour établir les cours et les programmes offerts.
De son côté, QS prévoit soutenir la formation continue et la rendre plus accessible. «Nous voulons mettre en place des mesures de soutien pour les personnes ayant des responsabilités familiales en plus de développer l’éducation populaire», indique Mme Vincent.
Le candidat péquiste, Guillaume Grondin, a pour sa part répondu que l’éducation est la priorité «numéro 1» de son parti. «Il faut réinvestir dans le système scolaire. Il s’agit de l’avenir de nos enfants», déclare-t-il.
Environnement
Les quatre candidats ont aussi été questionnés sur leurs politiques environnementales pour lutter contre les changements climatiques.
L’objectif de Québec solidaire est de réduire les gaz à effet de serre (GES) de 48 % par rapport à 1990 d’ici 2030. Le parti s’oppose aussi aux bourses du carbone, qui est un «outil d’enrichissement» pour les entreprises multinationales, selon Mme Vincent.
De son côté, M. Grondin mise sur une approche internationale pour lutter contre ce phénomène. Il croit qu’en obtenant l’indépendance du Québec, celui-ci pourra agir plus efficacement. Le PQ mise aussi sur l’achat d’autobus électriques.
De l’avis de M. Poulin, le gouvernement doit mieux protéger les cours d’eau, notamment en s’assurant la décontamination des rives du fleuve Saint-Laurent et favoriser les technologies vertes.
Puis, M Busque a rappelé que le PLQ a pour objectif d’avoir 100 000 véhicules électriques sur les routes du Québec d’ici 2020 et que son parti mise sur des projets tels que le Réseau express métropolitain (REM) pour lutter contre les GES.
Les candidats ont aussi été appelés à présenter leurs programmes en matière de la gestion de la légalisation du cannabis et de leurs mesures pour encourager l’entrepreneuriat au Québec.