Découvrir sa région d’une façon différente avec le géocaching

PAYSAGE. Une communauté de passionnés de géocaching prend racine en Beauce, un loisir qui gagne en popularité.

Ils sont partout et vous ne le savez même pas. Camouflées dans un tronc d’arbre, sous un morceau de pavé, dans un parc près de chez vous, les «caches» se retrouvent dans des endroits insoupçonnés.

«Nous en avons même installé une dans le stationnement de L’Éclaireur Progrès», conte Lynette Poirier.

Qu’est-ce que le géocaching? Un loisir consistant à chercher en plein air une cache à l’aide de coordonnées GPS et d’inscrire son pseudonyme sur le «log» de la cache, un bout de papier, pour confirmer l’avoir trouvé. La cache peut-être minuscule, certaines ont un cadenas nécessitant aux «géocacheurs» de résoudre une énigme. L’activité se pratique à pied, à vélo ou en voiture hiver comme été. Dans rayon de 20 km autour de Saint-Georges, il y en a environ 300 dispersés un peu partout.

«Que ce soit pour se tenir en forme, inventer des caches, découvrir le territoire, tout le monde y trouve son compte» est convaincue Lynette Poirier. Son conjoint et elle sont des passionnés de géocaching. Ils ont commencé à pratiquer ce loisir peu de temps après leur retraite, il y a trois ans. Ils ont trouvé près de 4500 caches, une moyenne de près de 5 caches par jours. Certains des plus gros géocacheurs de la province ont entre 10 000 et 20 000 caches trouvées à leur actif. «C’est mondial. Il y a en a plus de trois millions dans le monde», montre Lynette Poirier.

Donner de son temps en retour

Lynette Poirier et son conjoint ont récemment installé une série de caches le long de la rivière Famine. Ils l’ont intitulée «La Beauceronne». Pour connaître les coordonnées GPS, il faut répondre à des questions sur l’histoire de Saint-Georges. Un nouveau géocacheur a aussi installé il y a quelque semaine une série de 35 caches qui suit la route des lacs à Saint-Benoît-Labre.

Au cours de leurs chasses aux caches, ils rencontrent parfois des gens qui en sont leurs premières expériences de géocaching. C’est ce qui les a poussés à créer un déjeuner informel le 30 septembre au restaurant le Saint-Ben’s. «On a décidé de se mettre disponible pour coacher les nouveaux. C’est aussi un moyen de connaître les gens qui commencent à en faire», explique Lynette Poirier.

Une certaine technique

Pour trouver une cache, il ne faut pas grand-chose. Pour d’abord expérimenter, il est possible de télécharger l’application sur son téléphone intelligent. Dans le bois ou lorsque le réseau est absent, mieux vaut se doter d’un appareil de géolocalisation GPS, afin d’être plus précis. Il faut investir entre 100 et 400$ pour une machine Garmin ou Magellan et poursuivre les caches plus éloignées et ensuite s’inscrire sur site de géocaching.