Délai de prescription : la CAQ veut favoriser l’accès au système de justice

Le candidat de la Coalition Avenir Québec dans Beauce-Sud, Samuel Poulin, estime que le Québec se doit d’appliquer des mesures concrètes pour favoriser l’accès à notre système de justice pour les victimes de sévices sexuels. À cet effet, la CAQ prône l’abolition du délai de prescription.

«Le gouvernement libéral refuse d’abolir les délais de prescription bloquant ainsi les victimes d’agressions sexuelles de poursuivre leur agresseur au civil.  Il est profondément anormal que toutes les victimes ne puissent pas se tourner vers nos tribunaux et ainsi obtenir justice», souligne M. Poulin, qui se dit sensibilisé par le témoignage de M. Gaétan Bégin et ses frères, qui ont brisé le silence à la suite de sévices sexuels en Beauce, il y a près de 60 ans.
En mars 2016, son collègue, le député de Borduas Simon Jolin-Barrette, a déposé le projet de loi 596, qui vise à combler ce trou dans la loi actuelle afin que les victimes d’agressions sexuelles puissent poursuivre leur agresseur et être indemnisées. Malgré les nombreux appels lancés par la CAQ, le gouvernement libéral a refusé de modifier la loi.
Pour M. Poulin, la justice ne doit plus être «l’enfant pauvre» de l’État québécois. «Les lenteurs du système de justice au Québec sont plus que désolantes. Une modernisation de l’administration de la justice s’impose rapidement afin de réduire les délais et de rendre la Justice toujours plus accessible pour les citoyens», souligne-t-il. Il rappelle que la révision du régime d’indemnisations des victimes d’actes criminels (IVAC) et la création d’un registre public des délinquants sexuels font également partie des engagements de sa formation politique.