Delfik Latulippe: le grand amour pour les petits plats

PORTRAIT. À 19 ans, Delfik Latulippe de Beauceville est un passionné de cuisine. Dans les prochaines années, grâce à son enthousiasme ainsi que sa grande volonté d’apprendre, il faut s’attendre à le voir graviter autour des plus hautes sphères de la gastronomie.

Sa passion pour la nourriture s’est enflammée dès l’enfance. En effet, d’aussi longtemps qu’il se souvienne, ses parents ont toujours aimé cuisiner. « C’est important que les gens fassent ça pour leurs enfants. Ça permet aux jeunes de développer leurs goûts, a-t-il affirmé. Servir et partager une bonne bouffe est un des bonheurs les plus purs qu’on peut avoir. »

Delfik Latulippe veut toujours en apprendre plus!

À 13 ans (avec une autorisation parentale), il commence à travailler comme plongeur au restaurant Pizza Wow de Beauceville, avant d’y devenir cuisinier pendant environ trois ans. S’il remarque rapidement que les horaires sont exigeants, il attrape surtout la piqure pour les surcharges de travail. « J’aime tester mes propres limites. Être dans le “rush”, j’adore ça! Ça me force à toujours être au meilleur de mes capacités », dit-il. Mentionnons justement que le chef en devenir affectionne particulièrement la cuisine italienne car, en plus d’être bonne au goût, est plus instinctive. « C’est moins nécessaire de suivre une recette… »

Également, depuis deux étés, le Beauceron monte à bord d’un « foodtruck » Thaïzone, lequel prend la route du Nouveau-Brunswick et du Festival Western de Saint-Tite. C’est là qu’il s’est rendu compte que ce qu’il apprécie le plus en cuisine, c’est le travail d’équipe. « On développe des connaissances et on développe en même temps des liens avec d’autres personnes », a-t-il appuyé.

Actuellement, Delfik Latulippe étudie au Centre de formation des Bâtisseurs de Saint-Joseph, dans le but d’obtenir un diplôme d’études professionnelles en Cuisine.

« Il a une bonne perception du fonctionnement d’une cuisine. Il a les prérequis pour faire ce métier-là. Il a une facilité à exécuter, pour obtenir le bon résultat sur une recette », a soulevé son enseignant Philippe Lemeur. Du même avis, son homologue André-Guillaume Poulin a ajouté que l’élève était très apprécié de ses pairs et est sérieux dans son stage.

Pendant son cheminement, il a entre autres eu la chance de suivre un stage de deux semaines au restaurant Chez Gérard de Saint-Georges, où il travaille en tant que cuisinier et chef d’équipe depuis le mois d’octobre dernier. Mieux encore, il a eu la liberté d’établir un menu du jour, en s’assurant que la présentation des assiettes est esthétique, que son contenu est savoureux, et que son coût est intéressant pour les mangeurs autant que pour l’employeur. Selon le jeune homme, les clients et les serveuses de l’endroit ont bien apprécié le vent de nouveauté.

À la remise de diplôme, et après une autre saison chaude au Nouveau-Brunswick, il entrevoit de trouver un emploi dans un restaurant gastronomique, peut-être à Québec. « Il y a beaucoup de portes ouvertes. Cuisinier est un des métiers les plus en demande dans le monde. Il y a toujours moyen d’apprendre plus! », a-t-il lancé, impatient de voir jusqu’où sa carrière va le mener…

Une assiette de poulet Général Tao cuisiné par Delfik Latulippe. (Photo gracieuseté)