Des bâtiments courcellois qui ont conservé leur aspect patrimonial
En plus du Moulin Bernier, quatre résidences de Courcelles sont incluses dans le Répertoire du patrimoine culturel du Québec.
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Situé au 105, avenue Sainte-Martine, l’Atelier Tardif a été construit en 1904. Possédant une double fonction résidentielle et industrielle, la propriété appartenait à Josaphat Tardif et concevait notamment des meubles Bestar.
Le prêtre Germain Tardif a été le dernier à habiter les lieux. Même si personne ne vit présentement dans le bâtiment, celui-ci a conservé son cachet d’origine et tous ses instruments pour la fabrication de portes, fenêtres et meubles sur commande.
Maison Roland Morin
Voisin de l’Atelier Tardif (107, avenue Sainte-Martine), la Maison Roland Morin a été construite au tournant au 20e siècle. Elle est coiffée d’un toit à deux versants droits, dont le versant avant est percé d’une grande lucarne-pignon.
C’est l’une des plus anciennes résidences de Courcelles. Josaphat St-Pierre, agriculteur de Saint-Hilaire-de-Dorset, y a habité avec son épouse Simone. Au niveau de Roland Morin, il aurait eu des liens de parenté avec Pierre Morin. Ce résident a construit le premier moulin de Courcelles en 1865.
Maison Odilon Bilodeau
Érigée en 1911, la Maison Odilon Bilodeau se trouve dans le coeur de Courcelles au 214, rue Principale. Au volume complexe, la demeure est coiffée d’un toit à deux versants droits. Une galerie arrondie, finement ornementée, relie la façade à l’annexe latérale gauche.
Le premier occupant était Uldéric Allard, cofondateur de la Compagnie de téléphone rurale de Courcelles et maire de 1918 à 1921. David Bilodeau, agriculteur, a racheté la demeure. Son fils Odilon a occupé celle-ci jusqu’à son décès en 1990.
Maison François Goulet
Dans le secteur rural, au 270, 8e Rang Sud, la Maison François Goulet est un exemple d’architecture vernaculaire. Ce terme désigne l’architecture propre à une région et réalisée avec des ressources locales perpétuant les modes traditionnels de construction.
François Goulet a construit la résidence en 1900. Il a travaillé comme draveur, agriculteur et estimateur de coupe de territoires forestiers.
En 1928, la résidence a été vendue à Hilaire Couture, nouveau propriétaire de la ferme Goulet. Elle a ensuite été habitée par ses fils Adjutor et Rosaire. Quant à François Goulet, il avait acquis un hôtel à Courcelles connu sous le nom de Manoir Goulet.
Statistiques
D’après le Répertoire du patrimoine culturel du Québec, 109 éléments (bâtiments, objets, etc.) sont classés comme éléments patrimoniaux protégés et valorisés en Estrie, région administrative où se situe Courcelles. En Chaudière-Appalaches, 278 objets ont reçu la même classification, toutes catégories confondues.
Plus de spécifications sur ces éléments peuvent être consultées via le site du Répertoire du patrimoine culturel du Québec.
