Des bénévoles conçoivent 2500 paniers de Noël en moins de quatre heures pour Moisson Beauce

Près de 150 bénévoles ont conçu pas moins de 2500 panier de Noël en un peu moins de quatre heures samedi dans les locaux de Moisson Beauce.

L’ambiance était à la fête lors de notre passage. Au son de la musique, les bénévoles ne chômaient pas. Tout roulait à un train d’enfer et la bonne humeur régnait. «Nous avons plusieurs adultes qui viennent vous donner un coup de main mais aussi plusieurs jeunes dont les cadets de Saint-Georges, une équipe de soccer de l’Ascalon ainsi que des élèves du programme Citoyens du monde de la Polyvalente de Saint-Georges et du Programme d’éducation internationale de la polyvalente Saint-François de Beauceville. C’est vraiment plaisant de pouvoir compter sur ces nombreux bénévoles et nous les en remercions», nous disait la directrice générale de Moisson Beauce, Nicole Jacques.

Lors de ce marathon, seuls des produits non périssables sont placés dans les paniers de Noël. Ils sont ensuite distribués aux 64 organismes supportés par Moisson Beauce.

Sur place, deux membres du corps de cadets 2625 de Saint-Georges, le Sergent Anthony Côté ainsi que Jean-Raphaël Bolduc, mettaient la main à la pâte. «Je suis ici pour la cause. C’est plaisant d’aider des gens dans le besoin. Ce n’est pas un fardeau pour moi», disait Jean-Raphaël. «Nous ne sommes vraiment pas là parce ça nous est imposé, bien au contraire», ajoutait Anthony.

Soulignons au passage que la Grande Guignolée des médias aura lieu le jeudi 6 décembre dans diverses intersections de la Ville de Saint-Georges. Tous les profits seront remis à Moisson Beauce.

Agrandissement

D’importants travaux sont actuellement en cours dans les locaux de Moisson Beauce. L’édifice sera agrandi de quelque 3000 pieds carrés pour passer à 11 200 pieds carrés. Moisson Beauce aura de nouvelles chambres de congélation et aura plus d’espace pour d’autres produits.

«On va avoir une infrastructure pour être capable de recevoir des produits d’autres banques alimentaires au Québec et ailleurs du Canada dans le cadre d’un programme de partage. Par le passé, nous n’avions pas la capacité d’entreposer ces produits. Nous le serons à l’avenir de sorte que ça va nous aider à répondre à la demande qui ne cesse d’augmenter», conclut Mme Jacques.