Des étudiants en génie industriel mieux formés sur le terrain
Dès l’automne 2018, le programme de génie industriel du Cégep Beauce-Appalaches passera à l’ère de l’apprentissage en milieu de travail (AMT).
Les étudiants effectueront 20% de leur formation technique dans des entreprises de la région. Ils bénéficieront ainsi d’une formation mieux branchée sur les besoins du marché du travail.
Les entreprises participant au projet sont Canam, Manac, Scierie Clermont Hamel, Boa Franc, Groupe Masonite et Mécanium.
«Les entreprises pourront faire des suggestions pour rendre le contenu de notre programme plus pertinent et améliorer l’adéquation formation-emploi. Elles verront cheminer les étudiants et pourront offrir des stages en alternance travail-études et, éventuellement, un emploi permanent», dit Jean-Philippe Vachon, coordonnateur du programme de génie industriel.
Contenu sur trois ans
En choisissant d’ajouter les 520 heures optionnelles de stages rémunérés aux 390 heures de l’AMT, les étudiants passeront plus de 900 heures en entreprise. L’apprentissage en milieu de travail prévoit des activités supervisées par un enseignant sur place et avec un superviseur de l’entreprise.
Des visites actives d’observation des procédés de fabrication auront lieu durant la première année. Les étudiants effectueront des mandats touchant des tâches qu’ils auront à effectuer sur le marché du travail pendant la deuxième année du programme. Une partie des cours de la cinquième session sera donnée en entreprise, le stage de fin d’études de la sixième session étant aussi bonifié.
«Nous espérons que la nouvelle approche attirera plus d’étudiants vers le génie industriel. Nous ne formons pas suffisamment de diplômés pour les postes que souhaitent pourvoir les entreprises de la région. Les étudiants auront un emploi assuré à la fin de leurs études», explique M. Vachon.
Les étudiants sont admissibles à des bourses de 1700 $ offertes par la Commission des partenaires du milieu du travail. Ceux provenant de l’extérieur de la région pourront toucher les bourses de mobilité interrégionales de 6000 $.
«Nous gagnons en ayant accès à de jeunes gens qui pourraient devenir nos futurs techniciens ou nos superviseurs de production. Avec la rareté de la main-d’oeuvre, nous devons être imaginatifs, car l’automatisation n’est pas toujours une option possible», croit Jonathan Turcotte, diplômé en génie industriel et directeur d’usine du Groupe Masonite.
Les gens désirant plus d’information sur l’apprentissage en milieu de travail en génie industriel peuvent consulter le site du Cégep Beauce-Appalaches.