Des Georgiens déplorent le manque de considération de leur Ville
Des résidents du district Famine ont déploré le 10 août dernier le manque de considération de la Ville de Saint-Georges à leur demande d’être brancher au réseau municipal. Selon le porte-parole de ce groupe, Michel Laflamme, le prix exigé de 4,7 M$ est trop exorbitant pour les 139 propriétaires de ce secteur.
Selon les estimations du groupe, chaque propriétaire devra débourser en moyenne de 45 000 $ à 50 000 $ incluant les frais afférents pour effectuer le branchement avec le réseau. «C’est beaucoup trop élevé par rapport à la valeur marchande de nos maisons», estime M. Laflamme. À ce tarif, il doute que le groupe puisse obtenir la majorité requise pour que le projet aille de l’avant d’ici la date butoir de la fin septembre.
Depuis plus de deux ans, M. Laflamme et son groupe demandent à la municipalité de s’impliquer financièrement dans le projet ou de l’accompagnement pour trouver des subventions auprès des autres paliers. Ce dernier dit avoir cogné aux portes de différents ministères et de paliers gouvernementaux, mais sans appui de la Ville le projet n’avance pas. «Nous ne recevons aucune considération de la Ville. Nous ne sommes même pas dans le plan triennal», précise M. Laflamme soulignant que plusieurs installations septiques viennent à maturité dans le secteur.
«Il serait temps qu’il y est un développement au niveau des services. Notre secteur est proche du parc technologique et de l’autoroute, c’est un quartier intéressant, décrit M. Laflamme. De plus, nous avons la rivière Famine qui est un petit bijou. Présentement, nos fosses septiques se vident près de cette rivière-là qui elle se déverse dans la Chaudière.»
Une injustice
Le maire Claude Morin a mentionné qu’il fallait être équitable envers les citoyens de Saint-Georges. Selon les règlements municipaux en vigueur, la Ville considère tout citoyen voulant le prolongement de rues comme un promoteur régulier. Seulement 5 % des coûts d’un tel projet sont absorbés par la municipalité qui effectuerait la surveillance des travaux de prolongement. Sans aucune subvention spéciale, le maire admet que la Ville ne pourra pas aider financièrement ces gens.
Gaston Paquet, qui a collaboré avec M. Laflamme pour monter le dossier, crie à l’injustice. «Nous sommes considérés comme des ruraux alors que nous faisons partie de la Ville de Saint-Georges depuis les fusions. Je paye mes taxes comme tout le monde. Elles servent à tout le monde, mais pas à nous», conclut ce résident de longue date du secteur.