Des mesures d’éradication coûteuses pour les particuliers

À l’heure actuelle, il n’existe aucun financement pour aider les propriétaires privés à éradiquer la renouée du Japon. Les particuliers doivent donc utiliser des méthodes coûteuses afin de s’en débarrasser.

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Selon Émilie Sirois, chargée de projets en communications au Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC), il existe quatre méthodes pour contrôler et éradiquer la renouée du Japon.

« L’excavation est une méthode rapide, mais très coûteuse. Elle consiste à excaver la terre contaminée pour l’acheminer vers un site d’enfouissement particulier. Il faut ensuite remplacer la terre. La machinerie revient dispendieuse. Si les travaux doivent avoir lieu en bordure des cours d’eau, il faut des plans et devis scellés par un ingénieur », rappelle Mme Sirois.

L’éradication chimique est également possible. D’après Émilie Sirois, les produits vendus sur le marché sont peu efficaces. De plus, on ne peut pas utiliser des produits chimiques si la plante se trouve près d’un cours d’eau.

« L’installation d’une bâche permet de contrôler la renouée, mais il faut compter plusieurs années pour se débarrasser de la plante. La compétition végétale (voir autre texte) nécessite l’achat d’une bonne quantité de saules », précise Émilie Sirois.

Vous souhaitez faire disparaître des plants de renouée du Japon sur votre terrain ? Le COBARIC peut vous conseiller dans son contrôle et l’éradication. Pour plus de renseignements, appelez au 418 389-0476 ou visitez le site web du COBARIC.

Caractéristiques de la renouée du Japon

– Feuilles larges et triangulaires, ou ayant la forme d’un œuf, mesurant de 7 à 15 cm (longueur) par 5 à 12 cm (largeur)

– Petites fleurs blanchâtres, en forme de goutte d’eau, réunies en grappe

– Floraison de juillet à septembre avec formation de petits fruits ailés

– Graines à l’aspect brillant mesurant 0,3 cm

– Tiges rondes et creuses, semblables au bambou, au diamètre d’un à deux centimètres avec taches rouge-violet

– Racines pouvant atteindre plus de deux mètres de profondeur

* Source : Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques