Des petits havres de paix aux quatre coins du Québec

Sylvio Paquet, de Saint-Georges, est président de l’Association des petits jardins du Québec (APJQ). L’organisme compte 315 membres dans la province, pour un total de 170 jardins, y compris plusieurs sites sur le territoire beauceron.

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Pour ses membres, l’APJQ organise des activités favorisant le développement et la transmission des connaissances en horticulture. Chaque année, ils visitent les jardins privés regroupés dans une même région. L’organisme tient aussi tous les ans un symposium et un congrès annuel.

«Comme nous avons un conseil d’administration, les membres doivent respecter le code d’éthique. Leur jardin ne doit pas être aménagé par des professionnels. Ils peuvent l’ouvrir aux visiteurs sur demande. Ça peut être gratuit ou avec un coût d’entrée», dit M. Paquet.

Sylvio Paquet a accepté la présidence de l’APJQ en 2018, mais il s’intéresse au jardinage depuis longtemps. Avec son conjoint Jim Laird, celui-ci a bâti un véritable havre de paix autour de sa résidence. «Nous sommes présentement à 36 000 pieds carrés, avec 400 variétés de fleurs et plantes. J’ai tout appris sur le tas. J’ai fait des recherches, assisté à des conférences et visité des jardins. L’APJQ est un bon groupe pour échanger des trucs et expériences», mentionne-t-il.

Commentaires élogieux

Dans le jardin de Sylvio et Jim, les visiteurs circulent sur des sentiers frôlant des plates-bandes et jardinières aux multiples couleurs. Le duo a conçu ou acheté différents objets décoratifs afin d’agrémenter le site.

Les fleurs et ornements cohabitent dans ce paisible lieu naturel.

On retrouve notamment sur place un véritable «lit de fleurs», soit le cadrage d’un lit en fer, où la floraison remplace le matelas et les oreillers. Les sculptures et fontaines sont présentes en grand nombre, avec une musique relaxante en fond sonore, sans oublier les multiples places pour s’asseoir et profiter des lieux.

«Les gens disent souvent que c’est l’un des plus beaux jardins qu’ils ont vu dans leur vie. On reçoit des visiteurs en autobus venant de partout au Québec. Ils entrent normalement en contact avec leur société horticole», précise Sylvio Paquet.

À cause du COVID-19, Sylvio et Jim hésitaient à investir autant de temps et d’argent sur leur jardin en 2020. L’APJQ a d’ailleurs annulé son symposium, les autres opérations se déroulant virtuellement.

«Nous sommes trop connectés à la terre pour arrêter complètement. On achète tous nos plants au Québec, mais certains sont importés d’ailleurs au Canada ou des États-Unis par les serres. Dans le jardin, il y a même une plante réglisse et une autre qui sent le popcorn», mentionne M. Paquet.

La liste des membres de l’APJQ est disponible ici. Il est obligatoire de prendre rendez-vous avec le ou les propriétaires avant de se rendre sur place.