Des pilotes bien préparés pour commémorer le jour du Souvenir

Des pilotes du Club Aéronautique de Beauce (CAB) s’étaient préparés une semaine à l’avance avant de survoler le ciel de Saint-Georges pour souligner le jour du Souvenir.

Voir autre texte : Saint-Georges n’oubliera jamais les services rendus par les militaires

Le 4 novembre, les appareils ont décollé de l’aéroport de Saint-Georges en matinée. Un des avions se tenait à l’écart afin des prendre des photographies, le reste des appareils volant en formation.

Les CAB Boys ont survolé la ville de Saint-Georges avant de se diriger vers les ponts de Québec en suivant la rivière Chaudière. Par la suite, en longeant les rives du fleuve Saint-Laurent, les pilotes ont passé au-dessus du Château Frontenac et du Centre Vidéotron.

Le groupe s’est ensuite dirigé vers les aéroports de Québec et Neuville avant de revenir à Saint-Georges. Très exigeant pour les pilotes, le vol a duré 105 minutes.

«L’objectif premier de ce vol était une répétition en vue de la présentation du Missing Man lors des commémorations des deux jours du Souvenir de la région. La première devait être présentée le 5 novembre à Beauceville, mais des conditions météo incertaines et de forts vents n’ont pas permis cette prestation», explique Gilles Lessard, l’un des pilotes.

Une séance de préparation de 90 minutes a eu lieu avant le décollage du 4 septembre afin que tous les pilotes et copilotes prennent connaissance de chaque étape du vol, ainsi que des consignes de sécurité.

Le vol était suivi sur radar par Nav Canada et toutes les étapes du parcours avaient été planifiées avec le Centre d’information de vol de Québec, Nav Canada et les contrôleurs de la tour de Québec.

Le leader du groupe était le major retraité Michel Pomerleau, tandis que le lieutenant-colonel Robert Bergeron fermait la formation. Les autres pilotes étaient Tony Bolduc, Gilles Lessard, François Paradis, Daniel Parent, Bernard Poulin et Pierre Vermette.

«Les pilotes participant à ces manœuvres désiraient souligner les sacrifices consentis par tous les militaires décédés en devoir ainsi que compatir avec leurs familles», mentionne Gilles Lessard.