Des travaux de dynamitage inquiètent à Saint-Georges
Des travaux de dynamitage menés dans un projet domiciliaire à la hauteur de la 10e Avenue et des 85e et 86e rues à Saint-Georges dérangent le voisinage. Tant le promoteur, CRB Construction, que l’entreprise responsable du chantier, Giroux et Lessard, se font rassurants sur le déroulement de ceux-ci.
Le déboisement de ce projet domiciliaire s’est amorcé en janvier. Depuis, quelques semaines déjà, l’entreprise Giroux et Lessard effectue le prolongement des rues, trois bassins de rétention et la préparation du terrain pour le promoteur, CRB Construction. Une importante montée rocheuse a forcé l’entrepreneur à avoir recours au dynamitage. Ces opérations vont durer jusqu’à la fin juillet.
Toutefois, lorsque les travaux de Giroux et Lessard seront exécutés, il n’y aura plus besoin de dynamitage pour la construction des 80 à 85 nouvelles habitations prévues dans ce projet. «Nous comprenons que c’est dérangeant. Mais une fois terminés, ils trouveront le quartier beau et cela donnera de la valeur à leur maison», indique Vincent Bernard de CRB Construction. Ce vaste projet domiciliaire sera échelonné sur quatre ou cinq ans.
De nombreuses précautions
Michel Giroux de l’entreprise Giroux et Lessard, a précisé que les travaux de dynamitage sont «faits dans les règles de l’art, de façon sécuritaire et toujours à l’intérieur des normes prescrites par la loi». Son entreprise qui existe depuis de nombreuses décennies fait du dynamitage depuis près de 50 ans. La firme Forage Frontenac a aussi donné un coup de main à cette dernière.
Par ailleurs, diverses mesures préventives ont été appliquées pour respecter la loi. Les résidents du voisinage ont été avisés par lettre. Certains d’entre eux ont aussi reçu un détecteur de monoxyde carbone dont les données sont tenues dans un registre et envoyé au Service de sécurité incendie de Saint-Georges. Un registre de secousses sismiques est aussi tenu afin de s’assurer du respect des normes en vigueur d’après M. Giroux.
Le voisinage aux aguets
Louis Genest est un des voisins qui surveillent de près les travaux et ses impacts sur son environnement. Il y a déjà remarqué quelques microfissures sur la fondation de sa maison. Il ignore aussi si sa piscine creusée a été touchée.
D’autres voisins du développement, qui n’ont pas voulu être cités dans l’article, regrettent simplement de ne pas avoir vendu leurs maisons avant la réalisation de ce projet domiciliaire qui était jadis un boisé paisible.