Deux fermes se classent sur le podium provincial Lait’Xcellent 2019

La Ferme Martin et Renaud Boutin, de Saint-Georges, et la Ferme G.M. Lebel, de Sainte-Justine, ont remporté les prix Argent et Bronze du concours Lait’Xcellent 2019. Ces prix récompensent les producteurs de lait à l’échelle provinciale, pour la qualité exceptionnelle de leur lait.

Troisième génération sur la Ferme Martin et Renaud Boutin, Maxime a acheté les parts de son père Martin et de son oncle Renaud en décembre 2019. Les deux hommes continuent à travailler pour l’entreprise avec Solange Labbé, mère de Maxime.

Une bonne gestion de la litière, composée de ripe de bois et de paille, a été un élément essentiel pour obtenir un lait de qualité. Chaque matin, la litière est balayée, depuis le devant de la stalle jusqu’au dalot. Les vaches en mammite sont traites à part, à la fin.

Le troupeau regroupe 165 têtes Holstein pur sang, dont 72 vaches en lactation gardées en stabulation entravée. Depuis dix ans, la ferme s’est retrouvée à autant de reprises parmi les 25 entreprises québécoises affichant les meilleurs résultats de qualité au concours Lait’Xcellent.

Hygiène et surveillance

Propriété de Georges Lebel, sa conjointe Micheline Lavoie, et leur fils Patrick depuis 1989, la Ferme G.M. Lebel avait remporté Lait’Xcellent d’Or en 2007. Depuis, l’entreprise s’est retrouvée à huit reprises parmi les cinquante premières au Québec dans le cadre du concours.

Pour Patrick, la qualité du lait, «c’est d’abord et avant tout une question d’hygiène, de surveillance et de présence dans l’étable. Voir à tout ce qui pourrait clocher et à garder propre non seulement les animaux et leur espace, mais aussi l’équipement et les installations».

La litière de ripe de bois y est gardée propre et changée si elle est humide, afin que les animaux restent au sec. Les propriétaires veillent à maintenir la mammite le plus loin de l’étable. Le test de CMT est fait systématiquement à chaque vache nouvellement vêlée.

Si une vache est infectée, elle est identifiée, isolée et traitée. L’horaire de traite est bien respecté. Le port des gants et les bains de trayons prétraites et post-traites sont toujours utilisés.

* Avec la collaboration d’Éric Gourde