Deux visions différentes pour la mairie de Saint-René
Alors que Jean-Guy Deblois sollicite un cinquième mandat comme maire de Saint-René, Luc Paquet souhaite avoir la confiance des électeurs à ce poste.
Depuis son arrivée en politique, un des objectifs de Jean-Guy Deblois était la construction d’un premier réseau d’égout. Après 16 ans, le projet sera concrétisé d’ici la fin novembre pour desservir 65 habitations sur les rues Principale, Curé-Giguère, Giroux et de la Fabrique.
«Comme maire, j’ai vu la construction du Centre sportif Keven Veilleux (2009) qui sera agrandi d’ici la fin de l’année. C’était nécessaire parce que plus de 100 élèves prennent l’autobus vers l’école de Saint-Martin à cet endroit où il y a aussi un service de garde», précise M. Deblois.
Ce dernier veut continuer à attirer de nouvelles familles dans les développements résidentiels de la municipalité. Des travaux d’asphaltage sont également nécessaires dans certains secteurs.
«Il y a des projets sur la table qui ne sont pas finis et d’autres auxquels je veux participer. Nous devrions construire un centre multifonctionnel qui remplacerait la salle municipale. Avec l’augmentation constante de notre population, l’offre de services doit suivre», pense le maire sortant.
Plus de transparence
Luc Paquet a travaillé 38 ans dans les Forces armées canadiennes comme ingénieur et officier. Âgé de 61 ans, celui-ci désire mettre ses connaissances en ingénierie, finances et gestion de projets au service des citoyens. Luc Paquet déplore ce qu’il considère comme un manque de transparence des élus municipaux.
«On pose des questions sans avoir de réponses. Il y a du bon monde là-dedans, mais c’est plus des comptables que des gens avec de bonnes connaissances en ingénierie. C’est un aspect important dans la conception de projets», croit le candidat.
Luc Paquet voudrait notamment réduire la vitesse sur la rue Principale et travailler sur la réfection de cette route en priorité. «On commencerait là avant d’aller asphalter les rangs. La salle municipale tombe en morceaux et il faut faire quelque chose», soutient-il.
Celui-ci créerait des liens plus serrés avec les autres maires de la MRC Beauce-Sartigan. «Comme maire, je promets une vraie consultation citoyenne en 2018 sur les avantages et inconvénients d’intégrer la ville de Saint-Georges», conclut Luc Paquet.