Entrepreneure et designer de bijoux depuis une décennie

Andréanne Patry a toujours eu l’entrepreneuriat dans le sang. Sur dix ans, elle a acquis une bonne notoriété dans le milieu bijoutier, au point de développer un marché peu exploité auprès de la gent féminine.

Andréanne Patry a vécu sa jeunesse à La Guadeloupe et Courcelles, avant d’étudier en graphisme au Cégep de Sainte-Foy, où elle gradua en 2010. Alors âgée de 20 ans, elle voulait déjà travailler à son compte.

«Mon père dirige une compagnie de fabrique d’armoires et ma mère est coiffeuse. Ils m’ont appris tôt qu’on pouvait s’autosuffire en étant son propre patron. Comme j’étais aussi une artiste dans l’âme, il fallait que je mélange les deux genres», dit Mme Patry.

Elle fonde AP Bijoux et conçoit une première collection. Celle-ci regroupait des pièces composées d’argent sterling, de cristaux Swarovski et de pierres semi-précieuses.

«Ma collection était dessinée et fabriquée entièrement à la main. J’ai travaillé avec différents fournisseurs et mes bijoux ont été exposés dans plusieurs magazines, comme Le Lundi, Summum et Loulou», indique l’entrepreneure beauceronne.

(Gracieuseté – Daphnée Pageau Photographe)

Acier inoxydable

La concurrence étant féroce dans le milieu des bijoux, Andréanne Patry a laissé tomber cette collection pour concevoir une lignée unique. Six années de travail auront été nécessaires afin de finaliser ce projet, ceci incluant un retour aux études et l’étude de l’acier inoxydable.

«J’ai suivi un cours en gestion et lancement d’entreprise, à l’école Fierbourg de Québec. L’acier inoxydable est utilisé dans les bijoux pour hommes, mais très peu chez les femmes. Il ne ternit pas et ne cause aucune allergie, mais c’est difficilement malléable», explique Mme Patry.

Les bagues, boucles d’oreilles, bracelets et colliers sont dessinés par Andréanne Patry, à son domicile de Québec. Leur fabrication se déroule en Chine, la production locale étant impossible pour ces pièces à la fois durables et 100 % recyclables.

L’entreprise a changé de nom, passant d’AP Bijoux à Bijoux Andréanne Patry. «Pour mes dessins, je m’inspire beaucoup de ce que j’ai vu dans mes différents voyages. J’ai choisi la vente en ligne pour joindre une clientèle canadienne, mais je veux percer à l’international», confirme Mme Patry.

Continuant également comme graphiste à son compte, Andréanne Patry peut consacrer jusqu’à 12 heures par jour aux deux professions. «Je ne vois pas ça comme du travail. Je suis fière de vivre avec mes propres idées», conclut Andréanne Patry.

Pour en savoir plus sur cette entrepreneure beauceronne, visitez le site web Bijoux Andréanne Patry.