Faire de la politique provinciale en temps de COVID-19

Les travaux parlementaires ont repris le 15 septembre à l’Assemblée nationale. Samuel Poulin, député de Beauce-Sud, s’adapte au contexte pandémique pour faire avancer les dossiers de la circonscription.

« La CAQ est rendue à mi-mandat. Dans Beauce-Sud, on a amené 120 millions de dollars sur deux ans, afin de soutenir notamment des projets en santé et éducation, notre réseau routier et l’aide aux entreprises. Beaucoup de familles m’ont parlé de la baisse de la taxe scolaire », dit-il.

Au cours des derniers mois, il a reçu des centaines de demandes citoyennes par rapport à la COVID-19. « Ça touchait beaucoup la compréhension des consignes sanitaires. Depuis le début de la pandémie, nous travaillons entre 12 et 18 heures par jour », affirme M. Poulin.

Sur le plan local, Samuel Poulin annoncera bientôt des aides financières pour l’automatisation dans les entreprises. « J’ai fait une tournée pour prendre le pouls des entrepreneurs. Je pense lancer une autre campagne d’achat local (Achetons Beauceron) pour Noël », indique celui-ci.

Au début septembre, Samuel Poulin officialisait l’ouverture d’une Maison Gilles-Carle à Saint-René, lieu de répit pour les proches aidants. Grâce à des fonds provinciaux, une maison des aînés sera construite à Saint-Martin. Ce type d’hébergement rappellera un domicile à ses occupants.

Claude Morin, maire de Saint-Georges, et Samuel Poulin, lors de l’annonce du complexe sportif.

« On veut également que la construction du complexe multisports (Saint-Georges) commence au début 2021. Je travaille au ficelage du financement pour rénover et rouvrir le pont couvert de Notre-Dame-des-Pins. On a une centaine de dossiers sur la table, mais tout ne peut pas se régler en même temps », rappelle Samuel Poulin.

Multitâches et Loi 61

En plus d’être député de Beauce-Sud, Samuel Poulin conserve son poste d’adjoint parlementaire du premier ministre (Secrétariat à la jeunesse) et auprès de Caroline Proulx, ministre du Tourisme.

Au niveau des commissions parlementaires, il siège sur la Commission de la culture et de l’éducation, ainsi que celle des relations avec les citoyens. Il est aussi représentant de la section Québec au Réseau des jeunes parlementaires, de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.

« Différents aménagements ont été mis en place dans le Salon bleu (assemblée) et le Salon rouge (commissions) pour éviter la propagation de la COVID-19. On circule avec un masque, sauf lorsqu’on est assis ou qu’on prend la parole », explique M. Poulin.

Un point majeur de la prochaine session sera l’étude du projet de loi 61. Face à l’opposition des autres partis, la CAQ avait renoncé à faire adopter cette législation, avant la fin de la précédente session parlementaire.

« Tout en restant intègre, on doit accélérer le processus de réalisation de nos projets d’infrastructures. Il faut créer un changement de culture, parce que le système est trop lent. Dans la population, personne ne me dit que la machine gouvernementale va trop vite », indique Samuel Poulin.