Firebarns fait fi de l’offre des dragons

Le Georgien, Pierre-Olivier Drouin et son associé de l’entreprise Firebarns, François Ménard, ont fait un passage remarqué à l’émission Dans l’œil du dragon à Radio-Canada le 1er mai dernier. Accompagnés de leur président, Barney, un bulldog anglais qui se retrouve sur les étiquettes des sauces piquantes, ils ont rejeté finalement l’offre des trois dragons.

L’entrepreneur de Saint-Georges souligne que l’offre des dragons (Christianne Germain, Martin Luc-Archambault et Gilbert Rozon), était «démesurée». En échange de 300 000 $, ces derniers souhaitaient obtenir 49 % des parts de Firebarns ainsi que des royautés à vie sur l’entreprise. Cet investissement aurait permis à l’entreprise de se lancer à la conquête du marché canadien dès 2018 puis celui nord-américain l’année suivante.

«Je crois qu’ils vont s’en mordre les doigts. Pour notre part, il n’y a rien qui va nous empêcher de poursuivre notre stratégie. Je ne suis pas inquiet pour l’avenir», a commenté Pierre-Olivier, qui a tout de même apprécié son expérience télévisuelle.

Lancée il y a 26 mois, l’entreprise Firebarns a pris son envol en octobre 2015 avec une percée dans un premier IGA. Maintenant distribués dans 70 IGA, les sauces d’accompagnement pourraient se retrouver sur les tablettes d’une centaine de supermarchés et d’une centaine de restaurants de la belle province d’ici la fin de 2017.

Une entreprise nouveau genre

Firebarns ne se démarque pas seulement par le fait qu’un chien est le président et l’image de la société mais aussi par son style de gestion. «Chez Firebarns, nous n’avons pas de titre. Les employés sont gérés dans une structure horizontale et non verticale. C’est important de véhiculer une nouvelle vision de l’entrepreneuriat. Il faut laisser tomber les vieilles mœurs.  Accompagner les jeunes, ils vont vous en donner», suggère celui-ci.

Il cite en exemple un de ses employés de 23 ans avec les tatous pleins les bras qui gère l’usine, mais qui par ses talents aide l’entreprise à développer une collection de vêtements pour la boutique en ligne. «Firebarns, ce n’est pas juste de la sauce, c’est un style de vie. C’est sans aucune prétention. Le mérite revient aux gens ainsi qu’aux employés», conclut Pierre-Olivier.