Garder le contact avec nos aînés

Les résidences privées pour aînés (RAP) et les Centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) tentent par tous les moyens de permettre aux résidents de garder contact avec les membres de leurs familles.

À lire également: Les résidences pour aînés demeurent sur le qui-vive

Depuis le début de la pandémie, les intervenants en loisirs des CHSLD aident les aînés à échanger avec leurs proches par le biais de courriels, de photos et d’appels téléphoniques.

Il est aussi possible pour les résidents de voir leurs proches lors de visites à la fenêtre. «Le membre de la famille vient à l’extérieur du centre et nous emmenons le résident près d’une fenêtre. Ils peuvent ainsi se voir et parler ensemble par téléphone», explique le chef de programme Loisirs et milieux de vie du Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches, Joël Bouchard.

De plus, un calendrier de rencontres a été établi dans les CHSLD qui disposaient déjà de tablettes. Les centres qui n’en possédaient pas en ont reçu au cours des dernières semaines.

«Nous avons un mot d’ordre. Il faut minimalement qu’il y ait un contact par semaine qui se fasse», résume M. Bouchard.

À l’Aube Nouvelle, un parloir a été aménagé. Il permet aux résidents et à leurs proches de communiquer tout en étant séparés par un plexiglas. «Nous emmenons les résidents individuellement pour qu’ils puissent passer du temps avec leur famille», indique la directrice générale de l’Aube Nouvelle, Marie-Josée Vigneault. «Le parloir est scellé, donc l’air des gens qui sont venus en visite ne peut pas circuler dans la résidence», précise-t-elle.

Un système semblable a aussi été aménagé pour les résidents non autonomes. Les visiteurs accèdent à un balcon par l’extérieur et peuvent discuter à travers une porte couverte par un plexiglas.

En plus de mettre en place un système de communication entre les résidents et leurs proches, les résidents du Manoir du Quartier peuvent profiter du sentier pédestre. «Ils ne peuvent pas sortir plus de 15 en même temps et ils ne doivent pas quitter le terrain du Manoir», décrit M. Poulin.

Celui-ci ajoute avoir l’appui des policiers, qui viennent faire le tour de la propriété deux fois par jour.