Guillaume Grondin sera candidat pour le Parti Québécois dans Beauce-Sud
Originaire de Saint-Éphrem et âgé de 34 ans, Guillaume Grondin est officiellement candidat pour le Parti Québécois (PQ) dans la circonscription de Beauce-Sud en vue des élections provinciales du lundi 1er octobre. L’annonce a été faite hier soir, à Saint-Georges.
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Le Beauceron détient un baccalauréat en psychologie de l’Université de Chicoutimi et compte à son actif plusieurs heures de bénévolat au Centre de prévention du suicide ainsi que dans différents organismes communautaires. Il est actuellement à l’emploi de l’imprimerie Interglobe, à Beauceville.
Possédant sa carte de membre du Parti Québécois depuis l’âge de 19 ans, Guillaume Grondin, qui ne s’est que récemment lancé en politique active, a toujours cru à l’indépendance du Québec.
«Je veux m’impliquer dans cette élection car je crois vraiment au programme du PQ cette année, à la belle équipe qui s’y rattache et aux solutions proposées par le chef Jean-François Lisée pour régler les problèmes que vit présentement la province», explique-t-il.
Celui qui dit vouloir défendre les intérêts des «des vrais Beaucerons, des travailleurs et des agriculteurs» avec cœur souhaite faire de la politique autrement en menant une campagne honnête, car il estime qu’il y a «trop de mensonges et de corruption en politique».
Prioriser la souveraineté
Bien que le Parti Québécois ne prévoie pas faire de référendum pendant son premier mandat advenant son entrée au pouvoir, M. Grondin fera quand même de la souveraineté son cheval de bataille.
«Après presque 15 ans de règne libéral, la fierté québécoise n’est pas à son meilleur. Étant la seule nation francophone en Amérique du Nord, avoir un pays à nous serait vraiment mieux. Se donner quatre ans pour arriver à s’aimer davantage en tant que peuple pourrait faire en sorte que le prochain référendum soit gagnant», ajoute le candidat du Parti Québécois.
Convaincre les électeurs
Questionné sur la préparation de sa campagne dans une circonscription qu’il ne nie pas être «difficile à gagner pour les péquistes», Guillaume Grondin se montre confiant. «J’ai toujours cru que Beauce-Sud, un des endroits au Québec où les gens travaillent le plus dur, pourrait devenir une région avec un fort potentiel indépendantiste. Les entrepreneurs d’ici pourraient d’ailleurs bénéficier d’une plus grande liberté financière si on se séparait du Canada», précise-t-il.
Quant à sa présence sur le terrain dans les prochaines semaines, le principal intéressé n’a pas de plan de match précis afin d’aller à la rencontre des citoyens de son territoire. «Nous allons trouver la meilleure manière d’intervenir. Chose certaine, le PQ va être présent», conclut-il.
L’équipe de campagne de Guillaume Grondin a finalement mentionné que ses pancartes électorales avaient été commandées la fin de semaine dernière et qu’elles devraient se retrouver dans le paysage de la ville prochainement.