Hélène Latulippe dirigera les destinées du CEB

Commissaire industrielle du Conseil économique de Beauce (CEB) depuis quatre ans, Hélène Latulippe succédera à Claude Morin à la direction générale de l’organisation. Elle devient du même coup la première femme à la tête du CEB fondé il y a 41 ans.

Mme Latulippe occupera ses nouvelles fonctions à compter du 8 août, date à laquelle le directeur général actuel prendra sa retraite, et ce, après 28 ans de loyaux services.

«C’est une belle organisation et j’en suis fière. Mon objectif est d’assurer la continuité du mandat d’affaires unique du CEB. Celui-ci est dû à sa grande proximité développée au fil des 40 dernières années auprès des entreprises du territoire. Nous voulons être un leader dans le marché et poursuivre l’essor économique de la région», assure la future directrice générale.

«Il y a énormément de besoins sur le terrain. C’est certain que nous allons nous coller aux enjeux des entreprises en 2016. De là émanera sûrement de nouveaux projets», a notamment mentionné Mme Latulippe lors d’une conférence de presse.

Un processus de sélection

Le vice-président du CEB et président du comité de sélection, Tony Turcotte, a souligné la rigueur du processus qui a mené à l’embauche de la nouvelle directrice générale sur la trentaine de candidatures reçues. «Elle connait bien le tissu industriel et commercial de notre région. On a qu’à penser à des projets comme la Beauce embauche qu’elle a chapeautée au cours des deux dernières années. Cela exprime bien la qualité de la candidature d’Hélène Latulippe», insiste M. Turcotte.

Mentionnons qu’elle est détentrice d’une formation universitaire en communications publiques, un certificat en vente et marketing. Âgée de 40 ans, elle cumule 16 ans d’expérience de travail en développement économique dans la MRC Beauce-Sartigan et la région de la Chaudière-Appalaches. Par le passé, elle a aussi œuvré en tant que directrice commercialisation et exportation chez Développement PME Chaudière-Appalaches. 

Révision de la structure

En plus d’assurer la transition à la direction générale, l’une des premières tâches de la direction générale sera de réévaluer avec l’équipe en place la structure organisationnelle du CEB. Les postes d’agent de communication et de commissaire industriel sont vacants. «Pour nous, c’était important d’attendre que la nouvelle personne à la direction générale soit en poste afin de lui permettre de lui donner la couleur souhaitée à l’organisation», insiste le président du CEB, Rémi Fortin très satisfait de l’embauche de cette dernière.