Histoire de Bulles se lance dans la fabrication de désinfectant pour les mains

L’idée de faire du désinfectant pour les mains en plus de sa gamme de savon effleurait déjà l’esprit des entrepreneurs propriétaires d’Histoire de Bulles de Saint-Georges, Kim Rioux et Éric Savard avant le début de la pandémie.

Juste avant que les écoles soient fermées, les propriétaires voyaient venir la crise sanitaire. Ils avaient vu juste.

«On s’est reviré de bord rapidement. Ça a été les chimistes et Santé Canada pour les autorisations», explique Kim Rioux. Bien qu’ils se soient pris d’avance, il a été difficile pour l’entreprise de s’approvisionner en alcool isopropylique et en contenants. Le Conseil économique de Beauce (CEB) est intervenu, ce qui a permis à l’entreprise de faire affaire avec un nouveau fournisseur, de qui ils ont pu recevoir les ingrédients et pots très convoités.

Pour l’instant, la capacité de l’usine de production peut aller au-delà de 1 800 litres de désinfectant par jour. Cependant, la remplisseuse automatique ne fournit pas. Cette dernière a une capacité de 5 000 bouteilles par jour. «Notre capacité de production est plus grande que notre capacité d’embouteillage», souligne Éric Savard. L’entreprise songe à vendre le désinfectant en baril afin qu’une autre entreprise ayant les autorisations de Santé Canada l’embouteille.

«On fait déjà les formats de recharge. Les gros formats sont plus facilement accessibles que les petites bouteilles. À cause du vaporisateur, la bouteille est plus chère. De plus, présentement, l’alcool se vend à certains endroits quatre fois plus cher qu’avant la crise», ajoute M. Savard.

Une usine qui tourne à plein régime

«Dès que je mets ça sur ma page Facebook, c’est certain que ça va lever. On a déjà des contrats avec des entreprises d’ici pour qu’ils mettent ça dans leur flotte de camions. On va en avoir également dans nos points de vente et pour les commandes en ligne. La vente en pharmacies viendra quelque temps après», explique Kim Rioux.

Pour l’entreprise, les ventes en ligne ont explosé. «J’ai du monde au chômage, mais je vais peut-être pouvoir les rappeler. Finalement, l’usine continue à tourner», mentionne-t-elle.

Il faut mentionner qu’Histoire de Bulles avait déjà, du côté de l’usine, la chance d’être déjà adaptée pour faire du désinfectant. «La cuve était déjà sur place. Au lieu de faire du savon, on fait du désinfectant. On suivait déjà toutes les règles de Santé Canada, donc ça n’a pas été une adaptation. On est déjà habitués de travailler dans un environnement respectant ces règles», mentionne Éric Savard.

De plus, afin de mieux répondre à la demande, Histoire de Bulles a commencé à offrir la livraison gratuitement. Par contre, cette dernière ne se fait que dans un rayon de 10 km de Saint-Georges.

Pour en savoir plus, consultez le www.histoiredebulles.com.