Ils perdent tous leurs avoirs dans l’incendie de leur résidence

Sept travailleurs immigrants ont perdu tous leurs effets personnels lors de l’incendie de la résidence qu’ils habitaient à Saint-Benoît le 27 octobre.

Mohamed Rekhis a été le premier du groupe à apprendre la nouvelle. «J’étais sous le choc. Je me trouvais à Sherbrooke avec Ali quand notre contremaître m’a appelé pour me dire que la maison était en feu. C’est un autre contremaître, celui de jour, qui habite près de l’endroit, qui lui a dit. J’ai immédiatement contacté les autres pour leur dire», se souvient M. Rekhis, qui a agi en tant que porte-parole du groupe.

L’événement a grandement ébranlés les travailleurs Mohamed Amir Masmoudi, Mohamed Ali Away, Bilel Hamdi, Mahmoud Gharbi, Bilel Makni, Mohamed Rekhis et Rachid Alhyan. Ils ne peuvent regarder en direction de la maison, encore moins de s’y rendre. Ceux-ci se préparaient à déménager dans deux appartements quand le feu s’est produit. «Nous avions acheté des meubles, des télévisions, des électroménagers. Nous n’avions pas assuré nos achats sur le coup. Nous comptions le faire une fois emménagés», se désole M. Rekhis.

À la suite du sinistre, la Croix rouge est intervenue pour leur offrir trois jours d’hébergement dans un hôtel de Saint-Georges ainsi que les repas pour la même période de temps. Aussi, chacun a reçu une somme d’argent pour acheter des biens de première nécessité.

Depuis le 30 octobre, ils vivent dans leurs nouveaux appartements. Des matelas gonflables leur ont été prêtés, mais ceux-ci sont troués. «C’est comme si nous dormions à même le sol», résume M. Rekhis.

Ce dernier remercie d’avance ceux qui donneront à la campagne de sociofinancement qui a été lancée par le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) de Beauce-Sud le 1er novembre. «Nous voulons également remercier deux de nos amis tunisiens qui nous aident beaucoup depuis vendredi (27 octobre)», conclut-il.

Pour faire un don, rendez-vous sur la page Internet de la campagne en cliquant ici. Il est aussi possible de leur venir en aide en apportant des meubles ou des vêtements directement au CJE.

Pour plus de détails concernant la campagne de sociofinancement, consultez l’article «Un appel à la solidarité beauceronne pour leur venir en aide».