Investissement de 3 M$ pour agrandir le Parc commémoratif Chaudière-Appalaches

La Maison Roy et Giguère a officiellement lancé les travaux d’agrandissement du Parc commémoratif Chaudière-Appalaches le 9 juin.

Il s’agit de la deuxième fois que l’endroit est agrandi. Cette troisième phase ajoutera 12 275 pieds carrés, soit plus du double de la superficie actuelle. Cela représente un investissement de 3 M$.

Cet agrandissement comprend notamment l’ajout deux salles d’exposition. Ainsi, la chapelle existante ne servira plus à recevoir les condoléances, mais seulement les liturgies de la parole ou les hommages in memoriam.

On y retrouvera aussi deux nouvelles salles de réception avec un service de boissons et un accès direct aux nouvelles terrasses. Un coin détente comprenant un foyer sera aménagé.

De plus, trois columbariums seront ajoutés, augmentant la capacité du Parc commémoratif à plus de 700 habitacles de différentes grandeurs. Un espace sera réservé pour de futurs cryptes et habitacles et il sera possible de demander un mausolée privé.

Par ailleurs, une fois les travaux terminés, l’entrée des visiteurs se fera à l’arrière du bâtiment. L’accès se fera par la 30e Avenue. M. Veilleux précise que l’entrée et le stationnement donnant sur la 25e Rue seront réservés pour la famille immédiate.

« Avec tous les nouveaux services offerts, ce sera un lieu de premier choix pour les familles endeuillées », affirme la présidente de la Maison Roy et Giguère, Colette Roy.

Prévu depuis le début

Dès l’achat du terrain par la famille Veilleux en 1997, il était prévu de faire ces plus récents ajouts. « C’était cependant trop onéreux de tout faire d’un seul coup », mentionne M. Veilleux.

Pour cette raison, le développement s’est plutôt fait en trois étapes. La première, soit la construction, a été terminée en 1999. « Nous avons complété la deuxième phase en 2007. Nous avions alors ajouté plusieurs cryptes et habitacles, ainsi qu’une chapelle spacieuse », raconte Mme Veilleux.

M. Veilleux insiste sur le travail accompli par sa mère. « Au départ, ce n’était pas prévu que nous ayons une salle de réception. C’est elle qui a pris l’argent de ses poches pour la payer. Cela a contribué à faire connaître le Parc commémoratif et donc, accéléré les phases de développement », souligne-t-il.