«Je ne changerais rien des trois dernières années» – Paul Busque

Député sortant de Beauce-Sud, le libéral Paul Busque a accepté sereinement sa défaite lors du scrutin provincial le 1^er octobre.

Élu lors d’une élection partielle le 9 novembre 2015, à la suite du départ de Robert Dutil, Paul Busque a terminé la soirée au second rang avec 20,8 % des voix. Ce résultat est loin du pourcentage de 52,2 % qui lui a permis de siéger pendant près de trois ans à l’Assemblée nationale.

«Ce raz-de-marée (majorité de la Coalition Avenir Québec), je pense qu’il n’y a pas grand monde qui l’avait vu venir. C’est quand même quelque chose qui peut arriver en politique, comme la vague orange de Jack Layton (NPD). La population du Québec a parlé et on doit l’accepter», affirme Paul Busque.

Estimant comme un privilège le fait d’avoir servi les citoyens de Beauce-Sud, il ajoute que plusieurs projets ont été démarrés ou mis en place pendant son mandat. Les actuels travaux au mur de soutènement de la promenade Redmond représentent son coup de cœur.

«Je sais que ce projet-là va changer le visage de Saint-Georges. Il y a aussi le prolongement de l’autoroute 73 jusqu’à l’entrée de Saint-Georges. J’espère que ce projet va continuer d’avancer, parce qu’on connait l’importance de sortir du périmètre urbain», dit Paul Busque.

Le prolongement du réseau de distribution de gaz naturel vers Saint-Éphrem est aussi une initiative dont il est très fier, tout comme l’agrandissement de l’école l’Éco-Pin à Notre-Dame-des-Pins.

«Au-delà de travailler sur des projets, ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est de voir le concret et la réalisation. Ce sont tous les gens dans Beauce-Sud qui profitent de ça», croit M. Busque.

2022 ?

Celui-ci n’est pas fermé à l’idée de se représenter à la prochaine élection provinciale en 2022 ou de s’impliquer localement pour le Parti libéral du Québec. Avant d’être député, Paul Busque a été président de l’Association libérale de Beauce-Sud entre 2012 et 2015.

«C’est un peu de bonne heure pour penser à me représenter. On va prendre le temps de se replacer. Par contre, j’ai toujours été un libéral dans l’âme et ça ne changera pas», confirme-t-il.