La Beauce se souvient du sacrifice des vétérans

Pour souligner le jour du Souvenir, la Filiale 249 Beauce, de la Légion royale canadienne, a fait les choses en grand ce samedi 11 novembre. Malgré le froid glacial, les participants étaient nombreux au rendez-vous à Saint-Georges. 

Un défilé militaire s’est déployé dès 10h15 sur le boulevard Dionne. En plus de plusieurs vétérans, celui-ci comptait des membres liés à l’UN-NATO (United Nations – North Atlantic Treaty Organization). 

Onze corps de cadets, regroupant 200 jeunes, ont pris part à l’événement. Des camions militaires datant de la Seconde Guerre mondiale, provenant de la collection du Lieutenant-colonel Robert Bergeron, figuraient aussi dans ce déploiement exceptionnel. 

Sobre cérémonie

Sur le coup de 11h, des membres du Club aéronautique de Beauce (CAB) ont survolé le parc des vétérans dans la formation du disparu. Celle-ci souligne les sacrifices des soldats pour la conservation de notre démocratie. 

La cérémonie suivant cette action, d’une sobriété habituelle, s’est amorcée avec la prière aux militaires et un moment de silence. Les noms des militaires beaucerons, inscrits sur le cénotaphe, ont été prononcés à haute voix avec la phrase Mort au champ d’honneur

Dignitaires, familles de militaires et anciens combattants ont ensuite déposé leurs couronnes au pied du cénotaphe. De nouveau, France Poulin représentait la Mère à la Croix d’argent. Son fils, le caporal Étienne Gonthier, est décédé le 23 janvier 2008 en Afghanistan. 

Des coquelicots en papier coloraient les terres entourant le cénotaphe. Ces fleurs ont été fabriquées par des élèves du Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin (CSSBE). 

Jean Charlebois, président de la Filiale 249 Beauce, n’a pas caché sa satisfaction au bon déroulement de l’événement. Selon lui, le contexte international actuel confirme l’importance de souligner le jour du Souvenir.

« Il y a la guerre en Ukraine et le conflit Israël-Palestine. On ne doit pas oublier la Chine, où nos militaires canadiens se font intercepter par l’aviation chinoise. Des conflits, il y en a partout dans le monde. On ne sait jamais quand nos soldats seront appelés au combat », rappelle-t-il.