La CAQ veut mettre en place une politique nationale des proches aidants

Les candidats de la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans Beauce-Sud et dans Prévost, respectivement Samuel Poulin et Marguerite Blais, ont abordé les positions de leur parti sur les proches aidants et les aînés lors d’un point de presse au parc Veilleux, à Saint-Georges, le 14 août.

Mme Blais effectue un retour en politique, après avoir démissionné de son rôle de députée libérale en 2015. «Si je reviens en politique, c’est que le chef de la CAQ [François Legault] a accepté de développer une politique nationale des proches aidants», déclare-t-elle.

Elle propose aussi que des maisons de répit soient mises en place dans toutes les régions du Québec, citant la fondation des maisons Gilles-Carle en exemple, pour donner un coup de main aux proches aidants. «Des lieux à grandeur humaine où les proches aidants pourraient s’entraider et où les personnes aidées pourraient passer la journée et pourraient être soutenus avec des intervenants», décrit Mme Blais.

Pour sa part, M. Poulin a affirmé que son parti souhaite offrir des repas de meilleure qualité et «offrir réellement» un deuxième bain par semaine aux résidents. «Malgré l’annonce du ministre [de la Santé, Gaétan Barrette], il faut continuer de faire des efforts pour que tout le monde puisse avoir de meilleures conditions d’hygiène», mentionne-t-il.

«On ne m’a jamais dit: “Mon rêve, c’est de vivre dans un CHSLD.” J’aimerais qu’un jour, on me dise: “C’est tellement bien dans un CHSLD maintenant, que ça ne me fera plus peur si un jour je dois aller y vivre”», complète la candidate dans Prévost. «Ce n’est pas seulement un milieu de soins, mais aussi un milieu de vie.»

Selon eux, l’amélioration des services passera entre autres par la revalorisation du métier de préposé ainsi que par l’augmentation des ressources en CHSLD. «On doit offrir des postes à temps plein au lieu d’à temps partiel. On doit aussi encourager le travail de soir et de fin de semaine, car il faut aussi offrir des services lors de ces périodes. Il faut aussi trouver des solutions pour contrer l’isolement chez nos aînés», indique M. Poulin.

«Je veux aussi combattre l’âgisme. Ce n’est pas parce qu’on est rendu à un certain âge qu’on ne sert plus dans la société. Il y a 90 % des aînés qui vivent à domicile, qui paient des taxes, des impôts et qui consomment des biens de culture et de loisirs», conclut Mme Blais.