La force d’une entreprise passe par une main-d’œuvre qualifiée

Avec ses différents programmes en formation professionnelle, la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) aide des travailleurs à atteindre leur plein potentiel et les entreprises à développer une main d’œuvre répondant aux besoins changeants du marché du travail.

Véronique Bolduc, coordonnatrice en formation professionnelle et aux services aux entreprises, et Marise Delisle, agente de développement aux entreprises, ont parlé des avantages à utiliser les services de la CSBE lors d’un déjeuner-conférence présenté le 19 janvier par le Conseil économique de Beauce (CEB).

Comme plusieurs entreprises manufacturières font déjà face à une pénurie de main-d’œuvre, la rétention des employés est essentielle. Des compagnies sont également incapables de développer des projets de plus grande envergure à cause d’un manque de qualification des employés.

«La CSBE offre des services de formation sur mesure directement dans les entreprises. On peut aussi déplacer les travailleurs dans nos centres de formation», précise Marise Delisle.

La CSBE a développé de nombreux partenariats pour concrétiser la réussite entrepreneuriale en Beauce-Etchemins. Marise Delisle cite en exemple un projet relié au secteur métallurgique.

«Il y a eu une concertation pour analyser les besoins des entreprises. De 2011 à 2015, la CSBE a donné 1200 heures de formation sur mesure. Avec la mission Viens te souder au Québec, on a recruté des élèves en France qui sont venus suivre leurs cours au CIMIC», rappelle-t-elle.

Formation duale

Lancée en janvier 2016, la formation duale en soudage-montage est basée sur la coopération entre le système scolaire et les entreprises. L’élève passe 50 % de son temps en entreprise et l’autre moitié au CIMIC. Celui-ci reçoit un salaire pendant toute la formation.

«Le système fonctionne si bien que nous aurons une troisième cohorte l’automne prochain. Les apprentis deviennent productifs plus rapidement», confirme Véronique Bolduc.

Valérie Fortin faisait partie de la première cohorte. Sa formation en usine a eu lieu chez Manac et Canam. «L’apprentissage est rapide. On voit assez vite si on aime ça ou pas», dit-elle.

Autre membre de cette cohorte, Jimmy Poulin a fait ses apprentissages chez Pro Pac à Saint-Côme. «J’ai travaillé pendant dix ans dans l’excavation où il y avait souvent des mises à pied. Maintenant, j’ai un métier ou je ne manque pas d’ouvrage», mentionne-t-il.

Pour en savoir plus sur les programmes et formations de la CSBE en formation professionnelle, visitez le www.csbe.qc.ca/la-fp-pour-moi/Accueil.html.