La Maison devra-t-elle revoir sa position ?  

ACTUALITÉS. En février dernier, la ministre à la Santé et aux Ainés, Sonia Bélanger, a déposé, à l’Assemblée nationale, le projet de loi 11 visant à élargir les critères d’admissibilité aux soins de fin de vie, dans le contexte d’aide médicale à mourir. Si la loi passe, toutes les maisons de soins palliatifs devront offrir cette possibilité.

« En lisant les articles sur le projet de loi, on comprend qu’il y a commission parlementaire et qu’il y a des chances que la loi soit modifiée. On attend le texte final, la position du gouvernement, avant de donner une opinion ferme sur ce projet de loi », indique la directrice générale de la Maison Catherine de Longpré, Marie-Josée Gamache.

Cette dernière précise que la Maison prodigue les mêmes soins, le même accompagnement à tous ses patients et leur famille, peu importe la décision finale.

Il y a deux ans, la maison de soins palliatifs avait affiché son désaccord sur cette pratique, car elle allait à l’encontre de leur mission qui est d’offrir des soins appropriés et de qualité. Les personnes en fin de vie qui choisissent cette option sont transférées à l’hôpital de Saint-Georges par un tunnel reliant les deux bâtiments. Le déplacement se fait deux heures avant le décès planifié. Pendant tout le processus, celles-ci ne sont pas laissées à elles-mêmes.