La santé est le principal problème à régler

En contraste avec l’assemblée du 8 décembre, quelques citoyens de Courcelles ont affirmé le 22 juin ne pas vouloir quitter la MRC du Granit.

Alain Gosselin comprend que les résidents de Courcelles doivent avoir le choix de se faire soigner ou transporter à l’hôpital ou au CLSC désiré. Pour le reste, il appuie les propos du député Robert Dutil sur une entente pour un partage des services.

«Je pense que les citoyens ne sont pas informés suffisamment sur les rôles d’une MRC et comment ça fonctionne. Pour ma part, je me sens bien dans l’Estrie», précise-t-il.

Directeur administratif au Moulin Bernier, Emmanuel Francoeur abonde dans le même sens. «On se sert d’un bazooka pour tuer une mouche. Si on change de MRC pour aller avec Saint-Georges, qu’est-ce qu’on fait avec ceux qui se sentent plus près de Thetford Mines ou Lac-Mégantic», se questionne-t-il.

Marielle Fecteau est préfet de la MRC du Granit. Absente à l’assemblée du 22 juin, elle croit également que l’aspect santé représente le problème majeur à résoudre pour les citoyens de Courcelles.

«Ça peut faire peur à la population vieillissante, mais les MRC n’ont rien à voir là-dedans. Ça a plutôt quelque chose à voir avec les centres de santé et le gouvernement. On n’a pas le contrôle là-dessus», de dire celle-ci.

Même si Courcelles ne compte que 1000 résidents, son départ de la MRC du Granit aurait un impact majeur sur le plan économique. Cette MRC compte 20 municipalités, mais seulement 22 000 citoyens sur un territoire de 2821 kilomètres carrés.

«On a un grand territoire avec peu de monde. Si on a encore moins de population, les services seront diminués. Si Courcelles part, Saint-Robert et Saint-Ludger pourraient embarquer dans un processus pour faire pareil», stipule Marielle Fecteau.

Selon Mario Quirion, maire de Courcelles, sa municipalité ne contribue qu’à 2 % du budget de la MRC du Granit, soit environ 65 000 $ par année.