L’apprentissage des langues : un atout pour se démarquer

Pour se démarquer dans l’industrie des sapins de Noël au Québec l’arboriculteur, Francis Gilbert des Plantations Nicholas de Sainte-Clotilde, considère l’apprentissage d’une deuxième et d’une troisième langue nécessaire.

Ayant lancé son entreprise en 2013, il souligne que le succès des producteurs de sapins au Québec doit d’abord passer par la maîtrise de l’anglais comme langue seconde. «C’est essentiel pour pouvoir développer son marché», mentionne Francis Gilbert qui va régulièrement à la rencontre de ses clients de la région de New York et de Niagara Falls. Il y emmène même sa famille pour nouer des liens d’affaires durables avec ses partenaires.

M. Gilbert considère aussi l’apprentissage d’une troisième langue, l’espagnol, comme un élément-clé de son entreprise. Celui qui œuvre dans la production de sapins depuis plus d’une décennie a jugé important d’apprendre l’espagnol en 2010 pour diriger la main-d’œuvre mexicaine. Maintenant propriétaire de son entreprise, il peut non seulement converser avec ses ouvriers, mais leur montrer à travailler à sa façon dans leur langue. «Je suis en train de bâtir la meilleure équipe de travailleurs. Ils ne viennent pas seulement tailler des sapins, ils viennent bâtir une entreprise avec moi», commente ce dernier.

L’homme d’affaires beauceron souligne que sa main-d’œuvre mexicaine lui est fidèle. L’un de ses ouvriers, qui agit en tant que contremaître, travaille sous ses ordres depuis six ans et connaît personnellement les membres des familles. M. Gilbert considère les Mexicains comme étant un peuple respectueux et très habiles de leurs mains.